Thérèse LESCOUEZEC (Sœur Maria de Saint Alexis)

Soeur Thérèse LESCOUEZ

15 novembre 2018

 

est née à Muzillac le 26 novembre 1928. Petite ville rurale qui lui est restée très chère parce que c’était la terre de tous les siens. Elle était l’aînée d’une famille de 4 enfants, 4 filles dont l’une, Yvonne est déjà passée sur l’autre rive.

Thérèse a fait profession le 2 Février 1947, sous le nom de Sœur Maria de Saint Alexis, elle avait choisi le prénom de son papa. Elle fut envoyée à Vannes où elle obtint son diplôme d’infirmière en 1951. Pour commencer sa carrière professionnelle, Thérèse a exercé en clinique dans des salles d’opérations.

En 1957, elle est nommée en Belgique où elle poursuivra ses études, d’une part pour homologuer son diplôme d’infirmière et, d’autre part, pour devenir Infirmière-Chef. Elle le sera en 1961, à la clinique de Tournai. Elle y enseignera également comme monitrice à l’école d’infirmières.

Revenue en Bretagne en 1967, elle exercera d’abord à la clinique Sainte Claire, puis à l’hôpital Chubert à Vannes. Elle officiera surtout dans les salles d’opérations et également comme monitrice à l’Ecole d’infirmières.

En 1988, Thérèse prend sa retraite professionnelle et , en congrégation , elle assure un service près des Sœurs malades beaucoup de déplacements dans les hôpitaux et cliniques. Elle le fera avec beaucoup de compétence et de délicatesse pendant 12 ans.

En 2000, toujours avide de nouvelles expériences, Thérèse choisit d’aller vivre en Foyer Logement pour une plus grande proximité avec les personnes âgées. En 2014, elle rejoint la communauté du 12 rue Maréchal Foch, toujours à Vannes. Et en octobre dernier, force lui est de rejoindre l’EHPAD de la Sainte Famille de Kermaria. Tout ceci est le parcours de vie de Thérèse.

Mais derrière tout cela que de richesses !

Thérèse croquait dans la vie à pleines dents, Thérèse, tu aimais la vie avec passion et tu étais heureuse de la vie qui a été la tienne. Les dernières années, tu répétais souvent : ma vie a été bien remplie. A chaque rencontre, tu avais toujours de bonnes raisons pour te réjouir et de faire monter l’action de grâce. Tout était cadeau pour toi : affaire de regard, de cœur. Merci pour cet optimisme contagieux, tu étais porteur de vitamines spirituelles et morales. Affaire de tempérament peut-être, mais de choix de vie !

Tu étais orientée vers les autres, ouverte sur le monde, sur les personnes, sur les situations qui, pour toi, n’étaient jamais fermées définitivement.

Tu étais remplie d’audace, ce qui t’a permis de donner une grande dimension à ta vie professionnelle et relationnelle.

Tu avais le goût d’apprendre, tu avais la rage d’acquérir des connaissances, des compétences et toujours pour servir davantage. Tu lisais beaucoup, tu suivais l’actualité, tu savourais les émissions et les conférences médicales jusqu’à en avoir une overdose ! Tu suivais de près toutes les questions actuelles sur l’éthique. Toutes ces ouvertures te maintenaient en santé humaine et spirituelle. Et tu es restée reconnaissante à la Congrégation de t’avoir offert des possibilités de formation tout au long de ta vie professionnelle.

Un mot qui fut moteur dans ta vie: le Service par le soin. Soigner, mettre du baume sur les plaies, sur les blessures tant médicales que spirituelles. Tu savais écouter: par ton attitude, par ton franc sourire, tu engageais la relation. Ceci explique ton engagement à la REPSA (Religieuses engagées dans le monde de la santé), à la Fraternité des Malades, au Service Evangélique des malades, et au mouvement ‘FOI et LUMIERE’ où tu t’es investie jusqu’à la fin. Il en sera donné un témoignage en fin de célébration.

Ta famille, tu l’aimais beaucoup et tu en étais fière. Que c’était précieux pour toi que ces rencontres familiales et tes petites réceptions régulières de tes sœurs et beaux-frères .Tu as contribué à resserrer les liens familiaux. Et s’il est une nièce que tu chérissais, c’était ta filleule: Anaïg. Les samedis après-midi lui étaient réservés et quelle complicité entre toutes les 2. Beau témoignage d’accompagnement dans la souffrance et la dignité Une cordiale proximité vous unissait.

Tu as pris soin de toi aussi, c’était dans la logique des choses, puisque le soin était premier dans ta vie. Tu excellais dans l’art de bien vieillir, et tu t’en donnais les moyens. Tu as fréquenté la piscine chaque semaine jusqu’à l’âge de 88 ans ; ainsi qu’une marche quotidienne, quelque soit le temps. Tu t’armais de courage et de volonté pour braver les intempéries. Ton courage attirait notre admiration.

En communauté, tu apportais ta joie de vivre, ton soutien et ton réconfort. Tu avais l’art de dédramatiser des situations par ton sens de l’humour, teinté de bon sens. Jusqu’en juin dernier, tu as respecté le rythme de la communauté pour les temps de prière, suscitant notre admiration.

En bref, tu fus une femme de devoir et de passion jusqu’au bout.

MERCI, à toi , Thérèse, pour ce que tu fus pour chacune et chacun d’entre nous, qui t’avons approchée de plus près, pour ce que nous sommes devenues grâce à toi, pour ce que nous sommes devenues ensemble.

A toute ta famille, notamment à tes 2 sœurs: Marguerite et Simone, nous redisons notre affection et vous assurons du soutien de notre prière.

 

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