Sylviane Lemieux, fille de Émile Lemieux et Agnès Perron
née à Notre-Dame-du-Lac le 2 novembre 1929
Profession religieuse chez les Filles de Jésus le 4 août 1948
Issue d’une famille nombreuse, Sylvianne expérimente très tôt les petites et grandes joies du partage et du service des autres. La simplicité de la vie familiale est aussi pour elle le lieu de la rencontre de Dieu, le lieu d’apprentissage de la confiance, de l’abandon joyeux et de la générosité qui l’ont toujours caractérisée.
Elle dira : « J’avais hâte d’avoir 16 ou 17 ans pour faire mon entrée au couvent. J’aimais beaucoup les religieuses; je les sentais heureuses. » Le couvent représentait pour elle une manière de vivre le service et le partage dans la joie.
Après sa profession religieuse, ses différentes obédiences l’ont conduite dans l’Ouest canadien pendant une bonne dizaine d’années puis elle revient au Québec. Dans ses divers lieux d’insertion, partout où elle est passe, sa générosité trouve comment et où s’engager. La buanderie, la cuisine et divers travaux ménagers, de même que l’aide auprès de personnes âgées sont devenus un terrain fertile pour faire grandir l’amour qui remplit sa vie.
En communauté, elle est attentive aux sœurs, soucieuse de leur faire plaisir. Un amour simple et vrai a guidé sa vie à travers les gestes quotidiens. Aimant la musique folklorique, elle joue de l’harmonica : rigodons, valses et gigues pour créer une atmosphère de joie. Pour elle, la vie communautaire a une très grande importance. « Réunies au nom de Jésus, nous croyons que c’est Lui qui peut nous faire vivre ensemble et que l’amour que nous essayons de réaliser entre nous est déjà Bonne Nouvelle. » RV 21
D’année en année, la maladie prend place et elle est contrainte de diminuer de beaucoup ses activités sans pour autant perdre sa sérénité. Et pourtant, la maladie l’amène à un « lâcher prise ». Elle quitte sa communauté de Rivière-du-Loup où elle a vécu une bonne vingtaine d’années pour entrer définitivement à la maison vice-provinciale où paisiblement elle finit ses jours.
Les disciples s’approchèrent de Jésus pour lui demander :
« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux? »
Il appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit…
Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là,
Voilà le plus grand dans le Royaume des Cieux. Matt 18 1-5
Marielle Hébert fj secrétaire
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