Sœur Suzanne FAILLER ( Ste Mie Jeanne de France), est décédée à la Communauté Pierre Noury, le 12 septembre 2017, à l’âge de 85 ans dont 66 années de vie religieuse.
Mot d’accueil (15 septembre 2017)
Suzanne est née à PLONEOUR LANVERN, le 8 novembre 1931, dans une famille de cultivateurs qui a élevé 7 enfants, 5 filles et 2 garçons.
Elle entre au postulat de Kermaria en septembre 1949 et fait profession religieuse en août 1951, sous le nom de Sœur Marie Sainte Jeanne de France.
Sa carrière professionnelle s’est partagée en deux périodes principales : pendant 23 ans, elle sera maîtresse d’internat à Sainte Anne de Conleau à Vannes et à l’école apostolique de Kermaria. De 1977 à 1997, elle sera employée à la clinique Jeanne d’Arc de LORIENT. Pendant 14 ans, elle vivra une retraite active à la Communauté de Jacques Cartier à LOCMINE. Puis pendant 6 ans, elle continuera sa retraite à GUIDEL. C’est là qu’elle connaîtra son premier gros accroc de santé… Déjà très fatiguée, après un séjour de 3 mois à la Sainte Famille, elle arrive à la Communauté Pierre Noury en janvier dernier.
Monitrice de colonies et de camps de vacances, elle était très efficace pour organiser tout ce qui était « matériel ». Par ailleurs, elle était très adroite et très douée manuellement.
Voici le témoignage d’une sœur qui l’a bien connue :
« Dès le juvénat, j’ai apprécié la compagnie de Suzanne. Au noviciat, elle m’a beaucoup aidée pour ce qui est de l’apprentissage des détails et des habitudes à prendre. Nous avons aussi œuvré ensemble comme surveillantes à Sainte Anne de Conleau. Suzanne était réaliste et ne se compliquait pas la vie, c’était une femme priante et discrète. »
Une autre qui l’a connue au moment de l’accident de santé qui lui est tombé dessus à GUIDEL :
« J’étais en admiration devant la manière dont elle avait accepté cette « tuile ». D’un tempérament un peu à l’emporte-pièce, la maladie l’a transformée, rapprochée du seigneur et de ses sœurs. A partir de là, sa vie religieuse, sa vie de prières se sont approfondies. Son comportement à l’égard des autres a changé. La vie communautaire a pris plus d’importance, est devenue une force pour elle ».
Unanimement, les sœurs mettent en avant le fait qu’elle savait collaborer dans le travail, qu’elle était toujours disponible, souriante, discrète, positive, sereine, allant au-devant des désirs des autres et très courageuse, ne faisant pas peser ses ennuis de santé sur les sœurs et ne se plaignant jamais.
Une sœur précise encore : « je connais Suzanne seulement depuis son arrivée à Pierre Noury. Je garde d’elle le souvenir d’une personne discrète, souriante et accueillante, que je n’ai jamais vue se plaindre ».
Elle savait sa santé très ébranlée, était pleinement consciente de son état et se préparait paisiblement à la mort, qui est venue la cueillir mardi soir un peu avant minuit. Notre disons notre sympathie à sa famille et pensons spécialement à son frère Albert qui n’a pu nous rejoindre.
Suzanne, au cours de cette Eucharistie, nous rendons grâce au Seigneur pour son amour et sa fidélité. Nous lui rendons grâce aussi pour les merveilles réalisées en ta vie. Au revoir Suzanne, ou plutôt A Dieu!
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