Marie Thérèse est décédée le 26 novembre 2016 à la communauté Pierre Noury de Kermaria , à
l’âge de 93 ans dont 74 années de vie religieuse
MOT D’ACCUEIL le 29 novembre 2016
Marie-Thérèse GUYOT, en religion Sœur Colette Maria, est née à PLUMELEC le 19 février 1923, dans une famille de cultivateurs qui a élevé 7 enfants.
Entrée au postulat de Kermaria en septembre 1940, elle fait profession religieuse le 4 août 1942. Les premières années qui ont suivi, elle a commencé une formation d’infirmière qui l’amènera au diplôme d’Etat en 1945. Elle exercera sa profession en clinique et en hôpital à NANTES, à PONTIVY, puis à la clinique St Georges à TOURNAI, en Belgique, où elle sera en même temps directrice et supérieure.
De 1965 à 1966, elle entreprendra des études dans une école de cadres infirmiers à STRASBOURG, puis après une année d’études doctrinales, nous la retrouvons à la clinique Sainte Claire à VANNES.
De 1970 à 1978, elle sera provinciale à Kermaria, puis pendant 7 années, elle assurera une responsabilité près des Communautés des sœurs du 3ème âge de la Province France. Dans les mêmes temps, elle aidera des sœurs à préparer leur retraite.
En 1985, elle revient à Kermaria comme directrice de la Maison Sainte Famille. En fin de mandat, elle est nommée responsable d’une Communauté de sœurs ainées à PLOERMEL.
A la retraite, elle rejoint PIPRIAC où elle va œuvrer pendant 13 années. Là, elle s’occupe du Service Evangélique des Malades et s’investit beaucoup dans la chorale (elle avait une belle voix et était douée pour le chant). Ce parcours nous dit assez que Marie-Thérèse était une maitresse femme, compétente, dynamique.
Une sœur qui l’a bien connue écrivait ceci : « Marie-Thérèse était une femme sérieuse qui avait à cœur de faire face à ses diverses responsabilités religieuses et professionnelles. Elle était reconnue et appréciée pour sa personnalité et ses compétences dans les différents emplois et pays où elle a été envoyée ».
Une autre nous dit : « C’était une femme de caractère, particulièrement compétente au plan professionnel, courageuse et volontaire face à de très nombreuses et très grosses difficultés. Exigeante pour elle-même dans sa vie religieuse, elle l’était aussi pour ses sœurs. C’était une femme droite. »
Une autre sœur met en avant son sens des personnes, son attention à celles qui sont plus fragiles, son accueil, son humilité, sachant reconnaître son incompétence dans certains domaines. C’était une religieuse qui avait une vie de Foi profonde, fidèle à la prière jusqu’au bout, soutenue sans doute par son énergie farouche. Eprouvée par la maladie, elle l’a vécue courageusement. Elle ne se livrait pas beaucoup mais ne se plaignait jamais.
Au revoir, Marie-Thérèse ! Ta famille et tes sœurs confient ta longue vie, bien pleine au Seigneur : ton Seigneur, que tu as servi avec tant de fidélité.
Nous rendons grâce à Dieu et nous te disons Merci.
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