Vice-Province de Trois-Rivières,
Évangéline LEBIRE
(Maria de St-Adrien)
Née le 15 mai 1923, du couple Zénophile Lebire et Joséphine Moreau, Évangéline, leur cinquième enfant, est accueillie avec joie. Elle est baptisée le jour de sa naissance à l’église St-Lazare, au Cap-de-la-Madeleine. La famille s’agrandit: elle compte désormais sept enfants, dont trois filles et quatre garçons. Évangéline connaît une enfance et une jeunesse heureuse.
À l’âge de 17 ans, elle entre sur le marché du travail, au Centre hospitalier Cooke. On lui confie la préparation des diètes pour quelques malades. Dans ce même milieu, elle devient «commis de magasin». Ses études primaires et son travail au Centre hospitalier Cooke lui donnent l’occasion de connaître les Filles de Jésus. Le 27 août 1942, Évangéline fait son entrée au Postulat, pour répondre à l’appel de Celui qui donne un sens à sa vie. Elle fait profession deux ans plus tard.
À l’école Ste-Marie, Évangéline fait ses premiers pas dans l’enseignement. De 1944 à 1946, la Direction scolaire lui confie les élèves des 4e et 5e années. Ste-Luce-sur-Mer sera son deuxième lieu d’enseignement. De retour à Trois-Rivières, Sœur Évangéline fait des études au scolasticat, en vue d’obtenir un Brevet d’enseignement. Tout en enseignant, elle poursuit son perfectionnement et obtient un Baccalauréat en pédagogie. Plusieurs écoles de la Région de Trois-Rivières tirent profit de son enseignement, entre autres, les paroisses St-Narcisse, Marie-Immaculée, St-Charles-Garnier, Ste-Famille, St-Joseph. À l’école secondaire Ste-Ursule, elle enseigne la géographie en 10e et 11e année; elle donne ensuite la catéchèse à douze groupes d’étudiants et d’étudiantes.
Bénéficiaire d’un congé avec solde, Évangéline étudie la théologie; son rôle d’enseignante se poursuit ensuite avec amour et dévouement, auprès des jeunes du secondaire jusqu’en 1983, où elle prend une préretraite.
Elle choisit alors de vivre une année Relais à Val-Marie. De 1987 à 1992, elle demeure à l’Accueil Notre-Dame et rend de précieux services à sa mère âgée. La communauté Saint-Thomas d’Aquin à Kermaria accueille ensuite Sœur Évangéline pour une année de repos.
Très attachée à sa famille, Évangéline nous parlait souvent des siens. Elle était une femme pieuse, très sensible et responsable. Elle exprimait son désir de rejoindre Dieu en composant des petits chants religieux qu’elle murmurait dans son intimité.
En 2006, ses forces diminuent, Sœur Évangéline entre à la communauté Notre-Dame du Rosaire, afin de recevoir un meilleur suivi médical. Ce temps de solitude chez Évangéline vient resserrer ses liens avec Jésus. À travers des heures plus sombres, elle conserve un sourire mû par la certitude que le Père lui tendra la main pour l’accueillir.
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