Alphonsine est décédée le 8 novembre 2015 à la Sainte Famille de Kermaria à l’âge de 85 ans dont 67 années de vie religieuse.
MOT D’ACCUEIL
Dimanche matin, c’est avec surprise que nous avons appris le décès de sœur Alphonsine Allioux, que nous appelions « Claire ». La veille, elle participait à la messe et au repas avec les autres.
Alphonsine est née à Grand-Champ le 30 novembre 1929. Elle est la cinquième d’une fratrie de 6 enfants comprenant 5 filles et un garçon. Le papa, parti travaillé en Beauce, c’est la maman qui a eu la charge d’élever ses enfants. Dès son jeune âge, Alphonsine a appris à perler les tabliers bretons, ce qu’elle a fait jusqu’à son entrée au postulat en février 1946. Elle fait profession en 1948, sous le nom de sœur Marie Saint Clair.
Sa première obédience fut Bubry dans le MORBIHAN ; puis nous retrouvons Alphonsine dans le FINISTERE, à Plozévet : 12 ans, Carhaix : 10 ans. Après un court passage à Saint Evarzec, Pont-l’Abbé la reçoit de 1973 à 1984. Dans ces différentes communes, sa principale fonction fut la cuisine et autres travaux ménagers. A partir de 1962, pendant de nombreuses années, elle assure aussi la catéchèse. A Pont-l’Abbé, ayant été dans deux communautés, son activité a été plus variée : en plus de la cuisine, accueil à la maison de retraite, mouvement de la vie montante, groupe de réflexion.
En 1985, elle retourne dans le MORBIHAN, à Lorient, au service des prêtres de la paroisse Saint Louis jusqu’en 1992. Tous les matins, Alphonsine se rendait au presbytère à bicyclette. Elle préparait les repas pour les prêtres résidents et ceux assez nombreux de passage. Sa journée de travail terminée, elle rejoignait la communauté pour le temps de prière.
En 1992, nommée à Pluméliau, elle y resta 6 années, car à la suite d’un accident vasculaire cérébral, elle dut rejoindre en 1998, la Sainte Famille où elle reçut les soins appropriés, dus à son état.
Alphonsine était une personne gaie, s’adaptant aux différentes situations, sans rien dramatiser. Relationnelle, elle aimait rendre service. A Carhaix, elle s’est particulièrement occupée des pauvres.
Lors de sa maladie, ne pouvant plus parler, elle s’exprimait par des gestes et des cris parfois retentissants. Lorsqu’elle se sentait comprise, Alphonsine manifestait sa reconnaissance en serrant les mains, les embrassant et en s’exclamant par une multitude de « Oh Oui, merci ».
Alphonsine, maintenant tu entres dans une vie nouvelle. En communion avec toi, au cours de cette Eucharistie, nous rendons grâce.
0 Comments