Sœur Georgette NOUET
Depuis plusieurs semaines, Georgette manifestait une grande fatigue, jusqu’au jour où l’hospitalisation s’est imposée. Après 3 semaines de soins intensifs à l’hôpital d’AURAY, elle s’est éteinte lundi 13 novembre au début de la nuit, dans ce même hôpital, à quelques jours de ses 92 ans.
Gorgette NOUET est née le 24 novembre 1925 à LE PALLET en Loire-Atlantique, dans une famille de viticulteurs, profondément chrétienne. Très tôt, elle pense à la vie religieuse en désirant une Congrégation orientée vers le culte de Saint Joseph. C’est à l’occasion d’une hospitalisation à la clinique Notre Dame de Grâces NANTES qu’elle rencontre les Filles de Jésus de Kermaria.
Le 10 septembre 1949, elle rentre au postulat. Après une année de noviciat, elle fait profession le 4 août 1951 sous le nom de Sœur Marie Madeleine des Anges,
De 1951 à 1966, elle assure le rôle de responsable d’internat à Guémené sur Scorf, Plozévet et Kermaria à l’école apostolique. C’est là que Georgette s’est rendue disponible pour répondre à l’appel de Mgr GARAVITO, évêque de VILLAVINCENCIO pour une fondation en Colombie.
En 1990, malgré son désir de repartir en Colombie, elle doit rester en France suite à un problème de santé. Elle assure alors un service de couture à la lingerie de KERMARIA.
En 1999, elle rejoint l’aumônerie de l’hôpital Clemenceau à Chevannes enEssonne, où elle s’est donnée sans compter aux personnes âgées et souffrantes. En 2005, nouvel appel pour une présence à la Maison de retraite des frères de Ploërmel à Josselin où elle a été fort appréciée pour ses « doigts de fée. »
De 2008 à 2012, elle est à VANNES puis revient à KERMARIA à la communauté Angélique Périgault assurant des services communautaires tout en allant à la lingerie de la Sainte Famille.
Les Sœurs qui ont vécu avec Georgette ont apprécié la sérénité, le climat de paix qu’elle développait par sa gentillesse, son sourire, sa disponibilité et son savoir- faire. Elle ne faisait pas peser sur les autres la fatigue qu’elle devait parfois éprouver.
Son retour en France n’avait pas brisé son élan missionnaire. Elle gardait des liens très forts avec les sœurs colombiennes qu’elle accueillait avec beaucoup de chaleur lorsqu’elles venaient en France. Elle a eu le souci de transmettre à la Congrégation son vécu en Amérique latine. Son journal de bord où elle écrivait régulièrement a été numérisé lors du cinquantenaire de la première fondation en 2016.
Son attachement à tous les siens était profond. Ils savaient partager avec elle, leurs joies et leurs peines. Durant ses derniers jours, elle a beaucoup apprécié les gestes posés par les uns et les autres.
GEORGETTE, au cours de cette Eucharistie, nous rendons grâce ensemble, pour les merveilles que le Seigneur a réalisées dans ta vie.
HANDS THAT WOVE A LIVING CHURCH
The plain and its people rejoiced when our dear Sisters, the Daughters of Jesus arrived in 1971 to collaborate in the building of the Kingdom in the midst of the most underprivileged of society. What a magnificent present the good God gave us in the presence of these valiant, hardworking and committed women. Leaving their own country and their families, they arrived in our parish to help us get to know God. Their God was a God who is close, the God of Life, a God who is alongside the poorest, a God who rescues women and the defenceless.
Thank you, Sister Madeleine, for accompanying the Women of my land as they advanced integrally. Your hands were the instruments of God helping the women to learn to sew, to knit, to put together beautiful outfits. Each week a large group of women gathered together around a large table where sister Madeleine taught them with gentleness and dedication to put together the patterns and pieces of fabric which would finally become a beautiful jacket or pair of trousers. How many women
Worked hard to make clothes for their children or to sell. Happily chattering away, they sewed and knitted their dreams. Thank you, Sister Madeleine, your presence and your hands helped to weave LIFE and HOPE.
Thank you, Sister Madeleine, for accompanying the Fraternity Group of those who were ill or of limited means. How can we forget these beautiful meetings when we talked and laughed together, shared a snack, our LIFE? Sister Madeleine enthusiastically and tirelessly went all over the poor areas of the town visiting the families of the Fraternity members. Her task was to dignify and rescue the forgotten and abandoned among the ill and poor. Obtaining crutches, wheelchairs and other instruments that would make life easier was a difficult task, but the Sister persevered and kept her word. I always admired the Sister for her love for this land, for her generous dedication and tireless service.
I am writing these words with great sadness. Nostalgia fills my heart as I remember each one of the Sisters of Kermaria who accompanied our growth in faith and showed us by their witness the joy of the Gospel. Today I can only say THANK YOU SISTER MADELEINE. Your teaching and your dedication will be your best legacy to those of us who had the happiness of knowing you and receiving your friendship. In the hope that you are watching and encouraging us from heaven, we will always feel close to our dear Sister Magdalena. May you rest in peace.
I write this short resume of what Sister Magdalena represented in our life with difficulty, but with love. The parish of Saint Benedict was built brick by brick, thanks to kind-hearted and creative hands, hands like those of our dear Sister Madeleine.
United in prayer
Consuelo Rojas Rey A friend forever
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