Des laïcs témoignent à la suite du décès de deux sœurs.
A la suite du décès de Sr Jeanne Bérubé à Rimouski, Canada et de Sr Léonie Daniélo, France, des laïcs expriment ce qu’ils ont perçu et retenu de la vie de chacune dans leur simplicité et leur proximité des personnes : vécu qui rejoint bien d’autres Filles de Jésus.
Cette femme par son charisme, son accueil, son service et surtout sa présence aux malades et aux petites gens nous laisse un héritage. Le flambeau devra être porté par plusieurs si l’on veut poursuivre dans son sillon. Les souliers seront grands à chausser, surtout avec une petite pointure…
Nous garderons toujours en mémoire ses petits téléphones de soutien. À son âge, mémoire, fidélité et devoir qu’elle s’imposait, lui dictaient sa fidélité quotidienne à sa mission. Son sourire, son élégance et sa sereine physionomie sont imprégnés dans notre mémoire comme la femme qui a traversé un siècle debout et jusqu’au bout au service des autres. Elle a fait ainsi la volonté de Celui qu’elle avait volontiers suivi à l’âge des choix de vie. Sœur Jeanne est morte vivante et en tenue de service comme le fut sa vie de centenaire ou presque.
Voici le mot d’accueil fait par un paroissien qui a bien connu Sr Léonie Daniélo à Plumergat, France entre 1972 et 1988.
La mission de Sr Léonie sera multiple:
La cuisine pour l’école, les enseignantes, la communauté et les prêtres qui viennent déjeuner tous les midis.
Elle participe avec Sr Mie Louise aux classes de chants. Elle accompagne à l’harmonium, les messes dominicales, les mariages, les obsèques.
Avec les autres religieuses, elle assure la prière auprès des défunts et accompagne les familles en deuil. Elle visite les malades.
A la communauté, Sr Léonie était toujours disponible pour l’accueil et l’écoute.
Elle n’hésite pas à braver le mauvais temps pour porter un repas chaud à ceux qui n’ont « rien ».
Sœur Léonie, Merci. Gilbert Marie Le Galèze
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