Antoinette Kerhervé – Sœur Marie Gabrielle du Sauveur
31 octobre 2019
Antoinette est née à Bannalec (Finistère) le 26 juin 1930. Son papa était scieur de long et sa maman ménagère. C’est à Bannalec, au milieu de ses frères et sœurs, qu’elle passera les 19 premières années de sa vie. Entrée au postulat de Kermaria en 1949, elle fait son 1er engagement en vie religieuse le 4 août 1951 sous le nom de Sœur Marie Gabrielle du Sauveur.
Après deux années passées comme enseignante à l’école du Sacré Cœur à Vannes, elle poursuit des études en vue d’une licence à Angers. Elle obtiendra un certificat de français et un certificat de grec en 1954, de philologie en 1956, et de latin en 1957. De 1955 à 1969, elle enseignera le latin et le français dans différents établissements secondaires du Morbihan et du Finistère.
De 1969 à 1971, elle rejoint la région parisienne et travaille comme ouvrière à Neuilly sur Marne. Puis pendant une année elle vit avec les Sœurs de l’Action de Grâce de Mauron. De 1972 à 2003, elle se dévoue à Kermaria, responsable de la buanderie puis de l’accueil. En 2003, elle rejoint Plonéour-Lanvern (Finistère) s’occupant essentiellement de la buanderie. En 2017, déjà atteinte par la maladie, elle arrive à Kermaria : en convalescence à la Sainte Famille, puis à la communauté Pierre Noury.
Hospitalisée une 1e fois le 6 septembre pour un mal qui ne pardonne pas, elle est décédée le mardi 29 octobre à 5h du matin à l’hôpital de Pontivy.
Antoinette était une compagne agréable, facile à vivre, soigneuse, rigoureuse, courageuse au travail. D’un contact facile, elle vous recevait avec un sourire. Une Sœur écrit : « Antoinette avait été professeur de grec et d’hébreu, mais arrivée à la buanderie, elle était d’une simplicité remarquable, recevant les Sœurs et les employés avec son plus beau sourire. Toujours au travail, elle savait mettre de l’ambiance. Elle ne se plaignait jamais, même pas de sa santé, pourtant déficiente. Elle était attentive à ses voisines, plaisantant, répondant gentiment à celles qui pouvaient lui demander la même chose, encore et encore. J’ai été marquée par son humilité, sa simplicité, sa paix. »
Ces dernières semaines, elle avait du mal à réaliser ou à admettre que le grand départ approchait. Elle avait encore envie de vivre, et s’extasiait devant la beauté des fleurs, et spécialement des roses qu’on lui apportait. Mais jusqu’à la fin, elle sera restée sereine, agréable, facile à soigner, et apaisée.
Antoinette, nous t’avons connue, nous t’avons aimée, ne nous oublie pas près du Seigneur, qui t’a accueillie dans sa demeure de paix et de joie.
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