Le départ si rapide d’Alice nous a surpris et nous touche tous, surtout en ces temps de fête, mais Noël nous invite à l’espérance. A vous, sa famille dont elle était si proche, et particulièrement à vous, son oncle, ses filleuls et ses nombreux amis ici présents et à ceux qui n’ont pu être là, nous offrons toute notre sympathie.
Alice est née à Neulliac le 3 décembre 1930, dans une famille où elle a été aimée mais perturbée par l’absence de son père prisonnier de guerre. Après ses études au Faouët, elle commence sa longue carrière d’enseignante à Stival. Après son entrée à Kermaria où elle prononce ses premiers vœux le 12 mai 1958, elle enseigne au Sacré-Cœur de Vannes, puis à Rennes Magenta, Rennes Saint Armel et Plouay. De 1964 à 1967, elle bénéficie d’une formation pédagogique et doctrinale à Paris.
Un temps fort qui aura beaucoup compté pour elle dans sa mission d’enseignante, c’est son engagement, avec la communauté, dans la fondation de l’Ecole Saint Armel dans le quartier populaire du Blosne, à Rennes Directrice de l’Ecole maternelle pendant 16 ans, elle a su y transmettre un esprit qui rejoint le charisme de la Congrégation, esprit qui est toujours bien vivant à l’école Saint Armel.
Ce charisme l’a animé tout au long de sa mission d’enseignante qui a été fortement marquée également par sa formation à la pédagogie personnalisée du Père Faure. Proche des enfants et des familles elle était très appréciée des parents.
A Pontivy, au moment de sa retraite, elle a participé activement aux activités du Secours catholique auprès des personnes démunies. Durant son séjour à Vannes, elle s’est surtout investie près des prisonniers : envoi de courrier, de colis, rencontres des familles.
En communauté, Alice était fidèle aux temps de prière et de réflexion où elle partageait volontiers. Elle nous laisse le témoignage d’une personne aimant les rencontres, elle accueillait avec joie les familles et amis des Sœurs. Fidèle en amitié, délicate, généreuse, toujours désireuse de bien faire, elle s’émerveillait de tout.
D’une grande sensibilité, la moindre attention la touchait profondément ; de même que les blessures communautaires et familiales l’affectaient avec la même intensité.
Ouverte à l’Eglise et au monde, Alice participait avec joie à la vie paroissiale : liturgie, repas, et diverses rencontres.
Soucieuse d’approfondir sa relation au Seigneur dans la prière et la lecture de la Parole de Dieu, elle se remettait sous son regard, dans une grande confiance en son amour, comme elle l’a exprimé, avec force les derniers jours de sa présence à la Sainte Famille.
Au revoir Alice, Merci pour ton beau témoignage de vie. Nous te confions à l’Amour et à la miséricorde du Seigneur. Repose en paix et ne nous oublie pas.
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