Marie-Thérèse Beaulieu, fille de Pierre Beaulieu et Laura Côté,
née à Notre-Dame-du-Lac, Québec, le 13 décembre 1920.
Profession religieuse chez les Filles de Jésus le 2 février 1949,
décédée à Rimouski le 29 janvier 2016.
Le 13 décembre 1920, à Notre-Dame-du-Lac, naît Marie-Thérèse fille de Pierre Beaulieu et de Laura Côté. Elle est la 9ième d’une famille de 10 enfants.
Son attrait pour la vie religieuse s’est éveillé suite à la visite de Sœurs de l’Immaculée Conception qui passaient par les maisons à cette époque. Elle en fut fascinée et son désir fut immédiatement exprimé à sa mère du haut de ses 7 ans : « Je vais faire une sœur comme ces sœurs là quand je vais être grande. »
Au fil des années, Marie-Thérèse n’est pas revenue sur cette décision d’entrer au couvent. Une grande dévotion à saint Joseph l’animait.
À 18 ans, elle demande à sa mère d’entrer au couvent. Sa mère malvoyante n’accède pas à son désir et lui demande de rester à la maison du fait qu’elle a besoin d’elle. Marie-Thérèse lui fait voir sa peur d’être trop vieille pour faire son entrée plus tard. Sa mère lui dit qu’elle n’a pas à craindre qu’elle n’en n’ait pas pour longtemps à vivre.
Effectivement, 2 ans plus tard, le 26 octobre 1942, la veille de sa mort, sa mère lui demande : Qu’est-ce que tu vas faire après ma mort ? La réponse de Marie-Thérèse exprime encore une fois son désir d’entrer au couvent et sa mère lui dit tout simplement : « C’est bien. »
Dix mois après le décès de sa mère, Marie-Thérèse veut rendre son projet de vie religieuse effectif, mais vers quelle congrégation s’orienter? Les premières sœurs qu’elle avait connues, les Sœurs de l’Immaculée Conception, ou bien les Sœurs de la Providence qui l’attiraient aussi. Finalement son cœur a penché pour les Filles de Jésus où elle y fait son entrée le 26 août 1943.
À la fin de son noviciat, quatre mois avant de faire profession religieuse, la maladie l’oblige à retourner chez elle pour y faire une très longue convalescence. Ce n’est que 3 ans plus tard, qu’elle retourne au noviciat pour se préparer à sa profession religieuse. Enfin, dans la joie, le 2 février 1949, Marie-Thérèse Beaulieu fait profession sous le nom de Sœur Marie-Paul-Étienne.
Puis ce fut le départ pour l’Alberta où elle s’est dévouée de plein cœur dans divers travaux ménagers pendant plus de 22 ans ½. En 1971, elle revient au Québec plus spécifiquement dans le Bas St-Laurent, la Gaspésie, la Matapédia, le Témiscouata puis finalement à Rimouski pour y vivre une retraite bien méritée.
Sœur Marie-Thérèse a écrit au sujet de saint Joseph ceci : « Saint Joseph est un ami, un père toujours prêt à pourvoir à mes moindres désirs. Il semble me dire : ‘demande-moi’, j’intercède toujours pour toi afin de procurer la gloire du Seigneur. Cette phrase « Allez à Joseph » est pour moi un phare. Sans l’intercession de saint Joseph, je ne serais pas Fille de Jésus. »
Marielle Hébert, f.j.
secrétaire
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