Sœur Cécile Dupuis, est décédée le 25 juillet 2015, à Jubilee Lodge, Edmonton, Alberta, à l’âge de 96 ans dont 77 ans de profession religieuse.
Sœur Cécile sera exposée une demie-heure avant la Messe de Résurrection qui aura lieu le 31 juillet à 11h00 en l’Église St-Thomas d’Aquin.
L’enterrement suivra au cimetière Holy Cross.
EN MÉMOIRE DE CÉCILE DUPUIS, FJ
Cécile était la première-née d’Henri Dupuis et Clara Sylvestre. Née prématurément le 5 novembre 1918, à la maison, durant le temps de la grippe espagnole, ni elle ni sa mère devaient survivre. Cécile a toujours considéré le don de la vie comme une faveur de Dieu. Ses parents ont eu six autres enfants : Émilien, Gertrude, Jeannette, Arthur, Léo, et Louise.
Cécile a fait ses études du grade I à XI au Couvent Notre Dame de Morinville. En 1935 elle est entrée au noviciat des Filles de Jésus à Trois-Rivières, QC pour sa formation religieuse et a prononcé ses vœux en 1937 sous le nom de Sœur Marie Louise-Gertrude. Elle a fait son École Normale à Truro, Nouvelle Écosse et ensuite elle a enseigné tout en continuant ses études dans les Maritimes. En 1944 elle reçoit son BA de l’Université d’Antigonish.
De 1948 -1961, Cécile fait partie de l’équipe de formation initiant les filles qui entrent au noviciat, soit à Trois-Rivières, QC, soit à Rogersville et Moncton, N.B. Son apport a été bien apprécié; parce qu’elle était bilingue elle pouvait aider celles qui n’étaient pas trop familière avec la langue française.
En 1961, Cécile revient en Alberta. Elle enseigne à Pincher Creek et à Vimy. De 1965 à 1971 elle est Supérieure provinciale de notre province de l’ouest. Ensuite elle va à St Kitts, Petites Antilles, où elle a enseigné et aidé dans le département des finances.
De retour en Alberta, de 1980 à 2000 elle devient la première archiviste à plein temps de l’Archidiocèse d’Edmonton. À ce moment la situation des archives est déplorable, presque non-existante. Cécile prend les archives dilapidées du sous-sol de la cathédrale et en fait un office efficace et opérant de l’Archidiocèse. Dans les paroles de Josée Marr, vice chancelière de l’Archidiocèse, « Cécile a créé les premiers index des rapports historiques de l’Archidiocèse, compilé les premières histoires des évêques, des paroisse, des prêtres et des religieuses – histoires qui sont encore consultées par le personnel des archives aujourd’hui. Presque chaque dossier daté avant 1960 dans les archives contient une note de Cécile, écrite à la main, détaillant le contenu. Elle est partie mais son héritage vie encore dans les Archives. »
Ayant quitté les archives, Cécile fait du bénévolat au Learning Centre, enseignant l’Anglais comme langue seconde, ce qu’elle a continué jusqu’en 2006. Comme sa santé diminuait et qu’elle avait besoin d’aide, elle est devenue résidente au foyer « Jubilee Lodge » en 2013. C’est là qu’elle est décédée le 25 juillet 2015.
Cécile était une disciple très généreuse, priante, engagée, et responsable. Elle était prévenante, humble, hospitalière, disponible, et pleine de sagesse. Elle était toujours prête à servir. Elle était une enseignante hors ligne, faisant face aux défis, créative et artistique. Elle aimait sa famille, sa congrégation religieuse, l’Église et dans les deux dernières années de sa vie le Pape François avait une place spéciale dans son cœur. Sa chambre était décorée avec des photos du Pape François et elle lisait tout ce qu’elle trouvait dans les journaux ou des livres.
Cécile aimait lire. Elle aimait la musique et bien qu’elle ne jouait pas le piano, elle savait lire la musique et aimait chanter. Elle avait fait parti de la chorale des aînés à l’église de l’Assomption et de la chorale Mélodies d’Amour. Elle avait aussi un talent pour le dessin, la peinture, la calligraphie, le drame, la broderie, le tricotage et le crochetage. Nombreux sont les morceaux qu’elle a fait pour les pauvres.
En 1988 Cécile a écrit : « Mon désir est de continuer à vivre la dernière partie de ma vie en paix, avec amour et respect et avec compassion pour et envers tous mes semblables, convaincue que la divine Présence en moi m’aidera à Le reconnaître dans les événements et les personnes qui viennent vers moi ou me demandent un amour et un dépouillement en réponse à ses appels. »
Cécile, tu vas nous manquer. Ce passage de 2 Timothée 4, 6-7 s’applique très bien à toi.
« Le moment de mon départ est venu.
J’ai combattu jusqu’au bout le bon combat,
J’ai achevé ma course,
J’ai gardé la foi. »
Que Dieu t’embrasse dans son amour et que tu reposes en paix.
Georgine Morin, fj
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