Chère Monique,
Cet après-midi, tu nous rassembles pour un moment de prière, de célébration, de communion, d’espérance.
Nous sommes là, sœurs de ta communauté, membres de ta famille, ta sœur Gabrielle, ton frère Ignace avec Lydie ta belle-sœur, Georges ton neveu et tes petites nièces et arrière-petite-nièce ; nous sommes là pour te dire adieu, te remettre à Dieu.
Tu es née à Ploërdut le 2 octobre 1937 dans une famille de cultivateurs. Tu es l’aînée de 5 enfants.
Entrée dans la congrégation des Filles de Jésus, tu t’y engages le 12 mai 1960.
Après quelques années d’études, tu t’investis auprès des jeunes, dans l‘enseignement catholique comme professeur à la Trinité Porhoët et comme directrice de collège Le Sacré Cœur à Vannes et Le Sacré Cœur à Ploërmel. Convaincue que le savoir et l’éducation sont des portes d’entrée pour la vie, tu as su associer et impliquer les parents dans le suivi éducatif de leur jeune. Tu as favorisé les voyages à l’étranger, ouvrant ainsi les jeunes à une autre culture. L’enseignement, l’éducation, c’était vraiment ta passion.
Au milieu de ces années très riches, tu as été appelée pour assurer, un service d’autorité, comme vice-provinciale de Pontivy puis comme provinciale de France-Belgique.
Au moment de la retraite professionnelle, à Guidel et Lorient, tu t’engages dans le catéchuménat, la pastorale des funérailles, et récemment, encore, tu accompagnais un groupe « vie chrétienne ». Femme de relations, douée de qualités artistiques, au caractère bien affirmé mais allié à une grande sensibilité, tu écoutais le chemin de chacun, relevant le meilleur de la personne, repérant combien le Seigneur est présent dans chacune des histoires.
Au cours de ta vie, tu as dû faire face à de nombreux soucis de santé et ces dernières années, tu as vu ton champ d’autonomie se restreindre peu à peu. Ce fut rude d’accepter de demander de l’aide mais, jamais tu ne l’as fait peser sur la communauté. Au contraire, tu as voulu assurer un service à ta mesure jusqu’au bout, toujours attentive à chacune de tes sœurs. Femme de grande foi, bien enracinée dans la prière, le goût de la vie et le sens des autres, t’ont fait avancer un jour à la fois, sur ce chemin de souffrance.
Et dimanche soir, le Seigneur est venu te chercher paisiblement et tu lui as offert ta vie. Nous te laissons partir, Monique, retrouver tous ceux que tu as connus et aimés. Nous te confions à la tendresse et à la miséricorde de Dieu.
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