Soeur Rosalie Gionet (S. Marie Joseph Edmond)

Soeur Rosalie Gionet (Marie Joseph-Edmond)

Née à Caraquet au Nouveau-Brunswick le 31 janvier 1915, du couple Cyrinus Gionet et Malvina Haché, Rosalie est l’aînée d’une famille de onze enfants. Elle est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle connaît une enfance heureuse dans une famille chrétienne. Rosalie fréquente l’école de sa paroisse durant quelques années. À cause de sa santé précaire, ses parents décident de la garder à la maison et son père invite sa fille à prier Saint Joseph. Rosalie se fait fervente et encourage les gens à s’abonner à l’annale de l’Oratoire Saint-Joseph. Même si sa santé s’améliore, elle demeure une enfant « fragile ».

Dès son jeune âge, Rosalie nourrit son désir de devenir religieuse. Les congrégations qu’elle connaît ne semblent pas répondre à ses attentes. C’est en allant chercher un travail au bureau de poste de Dalhousie, qu’elle apprend qu’il y a des religieuses Filles de Jésus dans cette paroisse. À l’âge de 22 ans, après réflexion, elle demande son admission au noviciat des Filles de Jésus, à Trois-Rivières. Elle fait sa profession religieuse en 1939.

Sœur Rosalie se dévoue d’abord dans les services communautaires: cuisine, buanderie, jardinage pendant une vingtaine d’années. Plusieurs communautés bénéficient de ses services: St-Stanislas, Jardin de l’Enfance et Batiscan dans la Province de Trois-Rivières, ainsi qu’au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. À partir de 1958, elle se perfectionne en couture, c’est un travail qu’elle aime beaucoup et pour lequel elle est très douée.

Attachée à Dieu et à sa Congrégation, Sœur Rosalie est avide de spiritualité et de prière. Elle est une femme réservée, qui entre facilement en contact avec les personnes de son entourage. Ouverte aux réalités de Trois-Rivières, elle s’intéresse plus particulièrement aux journaux de « l’Acadie nouvelle ». Elle se nourrit de la Parole de Dieu et tient beaucoup à sa visite quotidienne au St-Sacrement. C’est pour elle une façon privilégiée de se rapprocher de Celui qui l’accompagne sur son chemin de vie. Sœur Rosalie a de l’humour; elle aime les récréations, les fêtes et les célébrations et le travail bien fait. Cependant, sa santé a toujours été fragile; ses états de faiblesse, joints à des crises d’angine, lui ont valu plusieurs séjours à l’hôpital.

En 2009, après la vente de la maison vice-provinciale de Moncton, Sœur Rosalie obtient la faveur de venir vivre dans la Vice- province de Trois-Rivières. La « grande chapelle» de Kermaria devient son lieu privilégié pour la prière.

Après quelques mois au Centre de Soins, Sœur Rosalie entre à l’infirmerie Notre-Dame du Rosaire le 23 janvier 2010, où elle poursuit son pèlerinage terrestre dans un abandon silencieux.

À l’aube du 23 janvier 2018, Sœur Rosalie nous quitte pour communier aux réalités célestes et découvrir le Visage du Ressuscité. Elle avait 102 ans et 11 mois, dont 78 ans de profession religieuse.

 

 

 

 

 

 

 

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