Marie-Anne Bélanger, fille de Édouard Bélanger et de Rose-Hélène Gallantélène Gallant
née à Matapédia, le 11 mai 1920.
Profession religieuse chez les Filles de Jésus le 4 août 1941,
décédée à Rimouski (Canada), le 8 avril2014 à l’âge de 93 ans dont 73 années de profession religieuse.
Acrostiche : La mort un passage
par Marie-Anne Bélanger, f.j.
Le plus beau est à venir, après cette vie
Avoir bien vécu, donne en quelque sorte son entrée au ciel.
Me voilà en face de mon éternité ; que voudrais-je avoir fait ?
On regrette tant, de n’avoir pas tout fait avec amour
Regret que la vie a passé si vite, sans penser à rendre des comptes
Tout sera pesé dans la balance.
Un jour je verrai Dieu face à face
Nul ne sait ce qui se passe dans l’au-delà …
Pour avoir une belle place au ciel :
As-tu été charitable envers ton prochain ?
Sème de l’amour, tu récolteras de l’amour,
Selon l’Évangile, fais comme le Maître, sois bonne
Alors le Seigneur dira : Viens, ma fidèle servante !
Gage d’une vie de plus en plus heureuse avec Jésus
Et un bonheur sans fin m’attend ! R.I.P.
Mon histoire en résumé
par Marie-Anne Bélanger, f.j.
À Lagacé de Matapédia, je suis née le 11 mai 1920 et baptisée sous le nom de Maria-Anne Bélanger, enfant d’Édouard Bélanger et de Rose-Hélène Gallant, la 3ième de la famille; 7 autres enfants suivront pour enrichir la couronne familiale.
J’ai grandi dans une famille où le chapelet se disait en famille et c’est là qu’est venu l’idée de me faire religieuse.
À l’âge de 6 ans, lorsque ma mère me disait de me mettre à genoux parce que je n’avais pas été gentille, j’en profitais pour prier … la prière déjà m’attirait.
Je suis entrée au noviciat des Filles de Jésus le 18 août 1939 et le 4 août 1941, j’avais la joie d’y faire ma profession religieuse.
Viennent mes obédiences et la première ce fut pour St-Justin au Québec. Puis, suivent d’autres obédiences qui me font voir du pays : Chéticamp (Nouvelle-Ecosse), Lewistown, (États-Unis),
dans l’Ouest canadien pendant une vingtaine d’années et le retour dans l’Est dans la province religieuse de Rimouski.
J’ai servi dans les divers lieux d’insertion à la buanderie, cuisine, sacristie, etc. tous les services généraux pouvant apporter un support au vécu communautaire. Bien souvent, on ne savait pas exactement ce que je faisais… sauf mon divin Maître, le Seigneur Jésus.
La fragilité de ma santé m’a amenée petit à petit à diminuer mes activités. Mes journées sont devenues occasion d’une vie de prière plus intense.
Je fais mienne ce beau chant :
Ô Père, je suis ton enfant
j’ai mille preuves que Tu m’aimes
je veux te louer par mon chant,
le chant de joie de mon baptême.
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