SISTER HENRIETTE MORIN, fj
It was on July 15, 1929, in Edmonton AB that Claire Morin (née Bilodeau) cradled in her arms her first born child, Kathleen Henriette Adèle while the infant’s father, Philippe, gazed with eyes of love, amazement and gratitude at their first-born. On July 21st Henriette was baptized in the chapel at the
Misericordia Hospital. Those same arms that cradled Henriette in a loving embrace would eventually cradle two brothers and five sisters for Henriette. In the family there was faith, love, music and song and a deep love of Mary, the Mother of Jesus, a devotion Henriette loved all the days of her life.
Despite having her hands full raising a family of eight, Henriette’s mother saw to it that Henriette received piano lessons and French lessons. Henriette received her Grade 8 Junior Certificate from the Toronto Conservatory School of Music. She pursued her education and with time received her Senior Home Economics Diploma and her Bachelor of Education Degree from the University of Alberta.
When asked what made her become a nun Henriette answered: ‘When I was young, about 6 or 7, I saw a Nun helping people. It was then that I decided to become a Nun so I could also help people’. As she was near the end of her high school and eager to enter the novitiate her dream of ‘helping people’ had to be put on hold; helping had to begin at home. Henriette was asked to take a year’s leave from her high school studies to help her mother with the younger children and her grandmother.
Five years later, Henriette left for the Filles de Jésus novitiate in Trois-Rivières, QC. There she pronounced her first vows on February 02, 1951, and on the 26th of August 1956 pronounced her final vows in the congregation that was born of the fire of God’s love and whose charism to Honor the Sacred Humanity of Jesus she would fully embrace as she went about ‘helping people’ the call she had heard at age 6 or 7.
Throughout her years of ministry this is what Henriette lived while teaching in Alberta and in Montana. Over the years she was also pastoral assistant in several rural parishes and worked with the First Nation, Métis and Native Communities in Alberta and Columbia. She also played the organ or guitar whenever her musical talent was needed.
While studying Spanish in Guatemala, during her many years in Honduras and Columbia, Henriette was feeding those who were hungry and thirsty for love, for education, for music, hungry for justice and peace, hungry for their humanity to be honored. Henriette was very gifted, generous with her time and ‘resourceful creativity’.
The psalm of the Good Shepherd (Ps. 23) was for her a whole way of life, a way of following in the footsteps of the Good Shepherd who led her to the restful waters of prayer to refresh her soul. Even when she walked through the dark valleys, she feared no evil for He was there with His crook and His staff to bring her comfort. Now the Good Shepherd has spread a table of plenty where she joins the loved ones she has lost to enjoy the eternal banquet and to dwell in the house of the Lord, all the days of her life.
On July 1, 2021, The Good Shepherd visited the Good Samaritan Southgate Care Centre, took her by the hand and led her home. We will always be grateful for the compassionate care she received there.
Throughout her life, Henriette has fully lived life and the charism of the Filles de Jésus to honor the Sacred Humanity of Jesus by honoring the sacred humanity of the poor that she ministered to, by offering them love and dignity and belief in themselves leaving them with enthusiasm for life and music in their souls.She is now filled with the utter fullness of God at the table of Plenty.
Doreen Victoor, fj. July 08, 2021
SŒUR HENRIETTE MORIN, fj
C’est le 15 juillet 1929, à Edmonton, en Alberta, que Claire Morin (née Bilodeau) berce dans ses bras son enfant premier-né, Kathleen Henriette Adèle, tandis que le père de l’enfant, Philippe, regarde avec amour, stupéfaction et gratitude leur premier-né. Le 21 juillet, Henriette a été baptisée dans la chapelle de l’hôpital Misericordia. Au cours des années, deux frères et cinq sœurs pour Henriette se sont ajoutés à la famille ou il y avait la foi, l’amour, la musique et la chanson et un amour profond pour Marie, la Mère de Jésus, une dévotion qu’Henriette a aimé tous les jours de sa vie.
Bien qu’elle ait les mains pleines pour élever une famille de huit, la mère d’Henriette a vu à ce qu’Henriette reçoive des leçons de piano et de français. Henriette a obtenu son certificat junior de 8e année de la Toronto Conservatory School of Music. Elle a poursuivi ses études et, avec le temps, elle a obtenu son diplôme d’études secondaires en économie domestique et son baccalauréat en éducation de l’Université de l’Alberta.
Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait fait devenir religieuse, Henriette répondit : « Quand j’étais jeune, vers 6 ou 7 ans, j’ai vu une religieuse aider les gens. C’est alors que j’ai décidé de devenir religieuse afin de pouvoir aussi aider les gens. » Alors qu’elle approchait la fin de ses études secondaires et désireuse d’entrer au noviciat, son rêve ‘d’aider les gens’ a dû attendre. En tant qu’ainée d’une famille grandissante, sa maman a demandé à Henriette d’arrêter pour un an ses études secondaires afin d’aider sa mère avec les plus jeunes enfants et sa grand-mère.
Cinq ans plus tard, Henriette quitte la maison pour le noviciat des Filles de Jésus à Trois-Rivières, QC. C’est là qu’elle prononça ses premiers vœux le 2 février 1951 et, le 26 août 1956, prononça ses vœux perpétuels dans la congrégation née du feu de la charité et dont elle allait embrasser pleinement le charisme d’Honorer l’Humanité Sainte de Jésus alors qu’elle « aidait les gens », appel qu’elle avait entendu à l’âge de 6 ou 7 ans.
Tout au long de ses années de ministère, c’est ce qu’Henriette a vécu en enseignant en Alberta et au Montana. Au fil des ans, elle a également été adjointe pastorale dans plusieurs paroisses rurales et a travaillé auprès des communautés des Premières nations, métisses et autochtones de l’Alberta et de la Colombie. Elle jouait aussi de l’orgue ou de la guitare chaque fois que son talent musical était nécessaire.
Alors qu’elle étudiait l’espagnol au Guatemala, au cours de ses nombreuses années au Honduras et en Colombie, Henriette nourrissait ceux qui avaient faim et soif d’amour, d’éducation, de musique, avides de justice et de paix, afin que leur humanité soit honorée. Henriette était très douée, généreuse de son temps et de sa créativité débrouillarde.
Le psaume du Bon Pasteur (Psaume23) était pour elle tout un mode de vie, une façon de suivre les traces du Bon Pasteur qui l’a conduite vers les eaux reposantes de la prière pour rafraîchir son âme. Même quand elle marchait à travers la vallée de l’ombre, elle ne craignait aucun mal, car il était là pour la réconforter. Maintenant, le Bon Pasteur a étalé pour une table d’abondance où elle se joint à tous les êtres chers qui l’ont devancée pour demeurer dans la maison du Seigneur, tous les jours de sa vie.
Le 1er juillet 2021, Le Bon Pasteur a visité le Centre de soins Good Samaritan, l’a prise par la main et l’a accueillie dans sa maison. Nous serons toujours reconnaissantes des soins de compassion qu’elle y a reçus. Tout au long de sa vie, Henriette a pleinement vécu le charisme des Filles de Jésus d’honorer l’Humanité Sainte de Jésus en honorant l’humanité des pauvres avec qui elle a cheminé, en leur offrant amour et dignité, confiance en eux-mêmes et en leur laissant un enthousiasme pour la vie, et la musique dans l’âme. Elle jouit maintenant de la plénitude de Dieu à la table d’Abondance.
Doreen Victoor, fj.
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