Retrouvailles inattendues, 54 ans plus tard. 1966-2020

Lorsque j’étais adolescente, de 14 à 18 ans, j’allais garder des enfants dans quelques familles dont une en particulier dont la dame s’appelait Pierrette. Après toutes ces années passées, nous nous retrouvons.

 

L’appel du Seigneur

 

À l’âge de 18 ans, j’ai répondu à l’appel du Seigneur de le suivre dans la vie religieuse. Je suis donc entrée chez les Filles de Jésus en septembre 1966. J’avais donc dit au revoir aux enfants et à leurs parents.

 

Désir de renouer

 

Il y a environ 5 ans, j’ai eu le goût de retrouver Mme Pierrette pour lui raconter mon parcours, car cette dame a été très signifiante pour moi à cette époque. Elle était jeune, dynamique, dévouée.

 

Une démarche fructueuse

 

J’entrepris donc des démarches par le biais d’Internet pour la retrouver. Ma recherche fut fructueuse. Elle demeurait maintenant aux Iles-de-la-Madeleine. Je décide alors de lui écrire une longue lettre pour Noël. Quelle fut ma joie de recevoir de ses nouvelles quelques semaines plus tard. Notre désir commun était de se revoir, mais les circonstances ont fait que cela ne s’est pas produit.

 

Retrouvailles « inattendues »

 

Depuis un an les Filles de Jésus de Trois-Rivières, nous habitons à la Résidence Lokia de Trois-Rivières. Il y a aussi les Ursulines, les Carmélites et les laïques.

À chaque mois nous recevons le journal de la Résidence appelé « Libellule ». On y retrouve plein d’articles intéressants, des photos de nos activités, des jeux, la liste des anniversaires et des nouveaux arrivants.

Après le dîner du 2 juillet, je m’empresse de lire le journal et de lire la liste des nouveaux arrivants au cas où je connaîtrais quelqu’un. Quelle ne fut pas ma joie de lire le nom de Mme Pierrette. Mais est-ce bien elle? Je communique avec la réception pour vérifier si elle est bien arrivée et si elle vient des Iles-de-la-Madeleine. On me confirme que oui, donc je demande son no d’appartement. J’appelle donc à son appartement et me nomme, elle me dit : « Mais où es-tu? » Je lui réponds : « Dans la même maison que vous ». Surprise et étonnement partagé, est-ce possible? En raison de la Covid, on ne peut se voir, temps d’isolement et installation.

Le 31 juillet fut enfin le grand jour. On se donne rendez-vous dans notre belle cour intérieure, dans la balançoire pour une belle et longue causette. Un rêve venait de se réaliser.

 

 

 

Action de grâces

 

Merci, Seigneur d’avoir permis qu’on se retrouve, mais en plus nous demeurons dans la même résidence, qui l’aurait cru? Sûrement pas moi. J’ai maintenant 73 ans et j’en avais 18 lors de notre séparation. Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis ce temps. Comment ne pas rendre grâce à Dieu!

Avant de terminer cet article, je vous partage ce petit mot reçu de cette dame, après notre rencontre. : « Merci à toi, Pauline, la gardienne de mes petits… patiente, joueuse et responsable ! Je suis heureuse de ces retrouvailles. »

La Résidence Lokia de Trois-Rivières, est pour nous lieu de rencontre, de fraternité, d’ouverture, de communion et de mission. Ma conviction profonde est que le Seigneur nous a retournées au cœur de son peuple pour poursuivre notre mission jusqu’au bout et Il nous réserve parfois de magnifiques surprises que j’appellerais « l’inattendu de Dieu »!

 

Pauline Lessard, f.j. Trois-Rivières, Canada

2 Commentaires

  1. Wouah! C’est tout à fait merveilleux!
    Oui, le Seigneur pourvoit à tout, même à nos petits désirs.
    Bonne continuité dans vos rencontres!
    Aff. Ursule

    Réponse
  2. Quelle belle joie des retrouvailles! “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue!” Luc 15, 3-7. Je me réjouis avec vous.
    Chrescence Beyala

    Réponse

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