Monique COËTMEUR (Sœur Auguste Mie)

Monique COËTMEUR

Sœur Auguste Marie

(1926 – 2021)

 

Sœur Monique Coëtmeur est née à Remungol le 12 novembre 1926, dans une famille de cultivateurs. Ils étaient 11 enfants. Elle nous a quittées mercredi 10 février au matin.

Dernière d’une grande fratrie, Monique était très attachée à ses neveux et nièces qui aimaient beaucoup leur tante. Elle restait pour eux la dernière survivante de la génération de leurs parents.

Elle entre au postulat en 1943, à l’âge de 17 ans, et fait ses premiers vœux deux ans plus tard.

Sœur Monique répondait généreusement aux missions qui lui étaient confiées : surveillante à Lanvaudan, cuisinière à Moustoir Ac et Colpo, aide-maternelle à Riantec, St Tugdual, Motreff, Plouyé, Arzano.

C’est à Colpo que Monique a commencé à apprendre à jouer à l’orgue, toute seule. La musique a été importante toute sa vie. Elle l’enseignera d’ailleurs à de jeunes enfants et à des adultes.

Des paroissiennes de Réguiny témoignent : « Sœur Monique, dite » La Petite Sœur Monique», était une personne très attachante, toujours dans la joie, dévouée aux autres. Elle animait avec générosité les messes et cérémonies dans les paroisses et aimait partager son goût pour la musique avec d’autres organistes. Nous l’avons toujours vue avec le sourire, avec nous et chez les personnes âgées à qui elle rendait visite. Nous te disons merci. »

Sr Monique a terminé sa carrière en tant que femme de service, employée par la mairie de Grand-Champ, durant 16 ans, au service de l’école. Très attachée à ses collègues de travail et à la population, Monique a marqué son passage là où elle a été envoyée. Sa mission, consistait à être proche, aimante. Elle ne se plaignait jamais, et accomplissait sa tâche avec beaucoup de plaisir. Les enseignantes qui l’ont côtoyée témoignent de sa gentillesse, de sa douceur : « elle était devenue notre confidente, un peu notre seconde mère. » Elles continuent à lui rendre visite régulièrement.

Le décès de l’une d’elle, Marie-Hélène, l’a profondément affectée.

Parfois les enseignantes, malicieusement, lui tendaient un piège en lui posant des questions religieuses auxquelles elle ne pouvait pas répondre spontanément. Mais s’étant éclairée, le lendemain, elle arrivait avec l’explication. Avec le personnel, chaque soir après l’école, autour d’un café, c’était des moments forts d’échange, de partages très intenses et joyeux.

Pour les petits enfants des maternelles, elle était une mamie qui les aimait beaucoup, toute à leurs petits soins. On se souvient que lors d’une fête au collège de Grand Champ, à laquelle elle s’était rendue, c’était très émouvant de voir les mamans heureuses de la retrouver et de lui manifester leur fidèle reconnaissance.

Avec beaucoup de tact et de délicatesse, elle tenait à faire part aux parents des difficultés de comportement de certains enfants, très inquiète à leur sujet.

Elle a tellement marqué son passage et a été si appréciée que la population souhaitait qu’elle reste sur place vivre sa retraite, et assurer l’accompagnement des offices à la paroisse. Mais c’est ailleurs que l’obéissance l’a placée, et là, à St Jean Brévelay et dans les paroisses environnantes, on faisait appel à elle pour l’accompagnement musical des messes et des funérailles, service qu’elle assurait avec bonheur et compétence. Si bien que très attachée à son orgue, elle a accepté de le céder à une chorale qui en avait besoin.

Tous ces bons souvenirs restent pour elle une force et un bonheur dans sa nouvelle mission de retraitée à Kermaria.

En communauté, Monique se montrait très serviable, attentive aux sœurs plus fragiles auxquelles elle apportait son aide spécialement dans les déplacements.

Très pieuse, elle assurait son entourage de sa prière pour tous (sœurs, adultes, parents et enfants) : « je prie pour tous et surtout pour les enfants ». Elle aimait dialoguer sur le plan spirituel. La vie des saints l’intéressait : celle de Padre Pio, de Ste Bernadette, de Ste Thérèse de Lisieux. A la Ste Famille également, elle avait toujours une hagiographie sur sa table de chevet.

A la Sainte Famille, Monique était une personne très sociable, aimant la compagnie, échanger, recevoir des visites, et remerciait toujours. Son visage et son sourire attiraient la sympathie.

Merci Monique pour ton témoignage de vie.

Nous rendons grâce au Seigneur.

 

 

 

 

 

 

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