Marie Louise DUHIL est décédée le 7 juillet 2015 à la Sainte Famille de Kermaria à l’âge de 89 ans dont 67 années de vie religieuse.
MOT D ACCUEIL le 10 juillet 2015
Sœur Marie Louise DUHIL, nous a quittées le 7 juillet dernier, nous avons été surprises par ce décès inattendu.
Marie Louise, en religion Sœur Marie Claire du Christ, était née à PORT LOUIS le 16 août 1925.
A sa sœur, à ses nièces et neveux, nous disons notre sympathie.
Marie Louise a occupé plusieurs emplois avant de rentrer au postulat à Kermaria en 1946 ; elle fait son engagement de vie religieuse en 1948.
D’abord, Institutrice à Quimper, Marie Louise reprend des études afin d’enseigner au cours commercial à Pontivy et ensuite à Pont l’Abbé jusqu’en 1976. Elle est alors envoyée au Cameroun, au secrétariat de l’archidiocèse de Yaoundé, pendant 10 années. Après un temps de repos à Kermaria, puis un temps de recyclage à Issy les Moulineaux, elle est nommée, en 1989, à Paris, où elle assume les différentes démarches administratives pour les missionnaires. En 1995, elle rejoint une communauté à Vannes, elle retrouve alors un poste de secrétaire à l’Evêché de Vannes. A partir de 2005, elle prend un repos bien mérité à Lorient et en 2010, suite à ses problèmes de santé, elle rejoint Kermaria. En janvier 2014, elle est accueillie à la Sainte Famille.
A Pont l’Abbé, son talent de professeur lui valut l’estime de ses élèves et leur reconnaissance pour la formation reçue et le placement au travail, facilité par les relations que nouait leur professeur. Avec un groupe d’élèves et de professeurs, elle fit un voyage d’études en Allemagne, afin de visiter des usines. Elle savait mettre de l’ambiance par ses chants, son entrain, mais il ne faisait pas bon la contrarier !!! Ouverte et cultivée, c’était un plaisir de converser avec elle.
Lors de son séjour au Cameroun, elle est appréciée par Mgr Zoa pour sa compétence, sa discrétion, le sérieux de son travail. N’accédait pas au bureau de Mgr, qui voulait et il comptait bien sur sa secrétaire pour écarter les opportuns, qui devaient d’abord passer chez elle, Marie Louise avait des consignes. A son arrivée au Cameroun, elle fait partie d’une communauté distante de 15 kms de Yaoundé et le soir lorsqu’elle la regagne, elle a peur seule dans la brousse. C’est ainsi, que pour se rapprocher de son lieu de travail, elle réside dans une maison de sœurs spiritaines : belge et canadiennes, où elle a vécu l’expérience de l’inter congrégation et de l’internationalité.
A son retour en France, elle rejoint l’équipe de « Kermaria magazine », qui deviendra par la suite « au fil des jours », où sa collaboration a été très appréciée. Marie Louise était très sensible et montrait un réel intérêt aux témoignages des sœurs quant à leurs différents modes de présence et leurs différents milieux.
Pendant cette célébration, nous rendons grâce pour cette vie bien remplie.
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