Biographie de Sr Francine QUERO
Francine, en religion Sr Maria de St Gabriel, bien que te sachant très fatiguée, ton départ mercredi matin nous a tous surpris.
Francine, tu es née le 12 mai 1927, à St Samson, dans une famille de 3 enfants. Répondant à l’appel de Dieu, tu t’engages dans la vie religieuse, le 4 août 1948.
Toute ta carrière professionnelle, tu l’as consacrée à l’éducation. D’abord, c’est à Talensac que tu mettras tes compétences pédagogiques au service des enfants, puis à Concoret, Radenac, Lizio, St Just-Pipriac, Houat, Lignol. Educatrice dans l’âme, tu voulais que tous les élèves réussissent, ne ménageant ni ton temps, ni ta peine. Tu avais le souci d’un travail très bien fait. Avec tes collègues enseignantes, tu entretenais de très bonnes relations.
L’heure de la retraite ayant sonné, tu as accepté la responsabilité de la maison Ker-Armel à Ploërmel qui accueillait des membres de nos familles qui ne pouvaient plus rester chez eux, donnant à chacun attention et affection. A Ménéac, tu mettras tes dons au service de la liturgie. Les équipes de préparation ont pu bénéficier de ton aide précieuse, tu savais les aider à entrer dans la profondeur des textes. Bon nombre de familles pourraient témoigner de ta disponibilité pour la préparation des obsèques. Consciencieuse, tu passais des heures à l’orgue, pour revoir les différents chants.
En communauté, tu étais une personne délicate, discrète, réservée, affable. Un c
ertain fond de timidité ne favorisait pas la rencontre dans un premier temps, mais quand tu te sentais à l’aise, tu savais manifester ton amitié. Tu étais très attentive aux personnes que tu rencontrais. Humble, tu ne cherchais pas à te mettre en avant, à attirer l’attention, ni à faire de grands discours, mais tu écoutais beaucoup. D’humeur toujours égale, sereine, calme, tu savais t’adapter aux différentes situations et faire preuve de beaucoup de patience et de compréhension. Tu ne voulais blesser personne. Courageuse, tu n’avais pas peur du travail, ne ménageant pas ta peine pour que tout soit bien fait. Jamais, tu ne te plaignais ; tes souffrances physiques ou morales, tu ne les faisais pas peser sur les autres. Quand tu as été appelée au service de responsable de communauté, tu veillais à créer l’unité et à tisser des liens de fraternité.
Ta famille comptait beaucoup pour toi. Tu l’aimais ; tes neveux et nièces t’aimaient beaucoup aussi. Ils savaient marquer les fêtes par des visites ou des invitations. Il suffit de se rappeler tes 90 ans où toute la famille au grand complet, neveux et nièces avec leurs enfants et petits-enfants t’ont fait la surprise de cette rencontre. Déjà, ils se réjouissaient de fêter très prochainement tes 70 années de vie religieuse, mais ……
Francine, tu étais habitée d’une force tranquille que tu puisais dans ta foi profonde, alimentée par la prière, les sacrements, la lecture et le partage de la Parole de Dieu. A l’exemple du Christ, tu faisais preuve de tolérance et tu portais un regard bienveillant sur les gens que tu rencontrais.
Au cours de cette Eucharistie, nous rendons grâce au Seigneur pour ta vie simple et généreuse, vie donnée à Dieu et aux autres, jusqu’au bout. D’auprès de Dieu, qui dans sa tendresse t’a sûrement accueillie, veille sur chacun de nous.
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