Dorina Savoie (Marie Hermance),
décédée subitement le 1er juillet 2018
Dorina est née à Val D’Amours, Nouveau-Brunswick, le 28 mars 1930
dans une grande famille. Comme elle est née du premier mariage de son père, elle apprend à travailler dès son jeune âge. Mais à 17 ans, elle entre au noviciat à Trois-Rivières et devient Fille de Jésus en 1949.
Dorina se donne pleinement au service de la communauté comme buandière et cuisinière pendant toute sa vie religieuse active. Après seize années de travail comme buandière à l’hôpital de Chéticamp, elle doit prendre deux années de repos. Puis elle recommence à travailler comme aide-buandière à la Maison provinciale où elle demeure pendant trois ans.
Elle bénéficie ensuite d’une année de ressourcement au Cap-de-la-Madeleine, puis assure de nouveau le service de buandière pendant huit ans d’abord dans la communauté de Barachois, puis dans celle de Grande Anse. Elle retourne ensuite à Chéticamp, cette fois au couvent où elle assure le service de cuisinière pendant onze ans. En 1992, elle est de retour à Grande-Anse où elle s’occupe surtout des pauvres et des travaux intérieurs jusqu’en 2010. Puis elle vient vivre ses années de retraite à Riverview.
Dorina n’a pas fait grand bruit pendant sa vie, mais elle a fait beaucoup de bien. C’était une femme vaillante, responsable, dévouée, une femme de prière et d’action. Étant aussi une personne organisée, elle a toujours été fidèle à s’acquitter très consciencieusement des tâches qui lui étaient confiées. Elle savait aussi remplir ses moments de loisir de façon intéressante : elle aimait tricoter, crocheter, faire de la couture, des casse-tête, rendre service, écouter de la musique, lire, prier… Elle appréciait les rencontres amicales et communautaires, les visites, les jeux de cartes, les sorties ensemble. Et elle avait une tendresse toute spéciale pour les pauvres et les démunis dont elle s’est occupée avec beaucoup d’amour et de générosité, confiante en cette parole de Jésus : Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères (mes sœurs), c’est à moi que vous l’avez fait.
Le 1er juillet au matin, elle a senti un malaise et informé l’infirmière, mais dans l’espace de 15 minutes elle était déjà partie vers le Dieu de tendresse et de compassion qu’elle avait servi et aimé jusqu’à la fin. Elle avait 88 ans dont 69 de vie religieuse. Que Dieu l’accueille maintenant dans sa paix, sa joie et son amour!
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