Sauver notre maison commune un geste à la fois

‘’…parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui gémit en travail d’enfantement’’. LS 2

 

Face à l’urgence climatique

 

Pour faire notre petite part afin de sauvegarder notre maison commune, dans notre Vice province de Moncton, Nouveau Brunswick une équipe a été formée en vue de se pencher sur cette urgence planétaire en nous concentrant surtout sur la problématique des plastiques qui envahissent tout notre environnement, même nos rivières et nos océans. Les membres de l’équipe sont de gauche à droite : Catherine Cormier, Margaret Ann Lorway, Denise Lirette, Elda Gaudet, et Jénita Méthot.

 

Première démarche

Nous avons d’abord eu une rencontre avec nos sœurs de Royal Court à Riverview où nous avons fait un relevé de tout le plastique qu’il y a dans notre chambre ou logement. Démarche qui fut très révélatrice puisque nous avons réalisé que nous en sommes entourées, comptant jusqu’à plus de 60 items, dont notre brosse à dents, savonnier, contenants de crèmes, dentifrice, etc. la plupart à usage unique, donc, irrécupérables. Cet exercice nous a ouvert grands les yeux sur la part que nous jouons dans la dégradation de notre mère terre.

 

Problème du plastique

 

Lorsque le plastique a été inventé dans les années 1950, il était considéré comme un avantage pour la conservation des aliments et a fini par supplanter tous les autres moyens dont nous nous servions pour la distribution, l’emballage, la conservation de tous nos produits. Maintenant, nous réalisons jusqu’à quel point cette supposée bénédiction prend l’allure de malédiction à cause de la pollution qu’il engendre dans notre environnement, et qui s’introduit même dans notre chaine alimentaire.

 

Les scientifiques – ce qu’ils nous disent

 

Seulement 9% des plastiques est recyclé, tandis que 79% est enfoui dans les décharges ou dans l’environnement naturel. Chaque année, 8 millions de tonnes métriques de plastique finissent dans nos océans, lacs et rivières, ce qui fait que tous nos cours d’eau deviennent de plus en plus pollués.

 

Plan d’action

 

Suite à cette prise de conscience, nous avons réalisé que nous ne pouvons pas rester indifférentes. Alors, que faire? Ensemble, nous avons décidé d’entreprendre des démarches afin que notre lieu de résidence passe à l’action.

  • Une sensibilisation auprès des administrateurs de Royal Court où demeurent 26 Filles de Jésus.
  • Démarches auprès des Conseils de villes de Dieppe et Riverview pour qu’ils adoptent un plan d’urgence climatique.
  • Pour cette démarche, Denise, avec un laïc, a mobilisé un groupe d’étudiants qui rencontreront le conseil municipal de Riverview. Ces mêmes jeunes encourageront les jeunes de Dieppe à faire la même démarche auprès de leur municipalité.
  • Démarche auprès des paroisses environnantes afin que les nombreux Prions en Église hebdomadaires, bulletins paroissiaux soient envoyés pour recyclage au lieu d’être jetés à la poubelle.

 

Conclusion

 

En soi, ce n’est pas grand-chose, mais en y mettant notre grain de sel, nous espérons que nos petits efforts feront boule de neige et que d’autres emboiteront le pas.

Notre Pape François nous dit: « Au cœur de ce monde, le Seigneur de la vie qui nous aime tant continue d’être présent. Il ne nous abandonne pas, il ne nous laisse pas seuls, parce qu’il s’est définitivement uni à notre terre, et son amour nous porte toujours à trouver de nouveaux chemins. Loué soit-il. » LS 245

 

Catherine Cormier au nom de l’équipe Moncton, Nouveau Brunswick, Canada

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 × 3 =

Un peu
d'histoire

Notre
Spiritualité

Rejoindre
notre famille

Nos
communautés

Newsletter

Inscrivez-vous si vous désirez recevoir la lettre d’information de la Congrégation

Share This