Samedi 9 octobre, c’est «jour de rentrée» pour notre groupe des associé-e-s aux Filles de Jésus, à la communauté des religieuses de Bignan, France.
Nous sommes accueillies, à 16 h, par un goûter fraternel au cours duquel nous faisons la connaissance des trois Sœurs arrivées dernièrement à la communauté : Madeleine Gru, Monique Le Corronc et Marie-Thérèse Picard.
Nous étions cinq à nous retrouver avec les Sœurs Marie-Thérèse Le Goff et Marie-Thérèse Picard : Denise, Anne, Bernadette, Monique et Elisabeth. Danièle, Raymonde et Bruno sont partis en pèlerinage à Lourdes, le matin même.
Mère Marie de Saint-Charles
A partir de la lecture de dix courts témoignages sur Mère Marie de Saint-Charles, chacune a été invitée à faire part de ses réactions.
Elue très jeune Supérieure générale, en 1846, elle dut faire face :
- aux problèmes financiers de la jeune institution,
- aux rivalités entre Sœurs,
- aux autorités, même épiscopales,
- à de nombreuses tractations pour le transfert de la maison de fondation de Bignan à Kermaria,
- à une grave crise de mysticisme, et tout ceci avec une santé qui se détériore.
C’est en 1860 que les Sœurs ont pu rejoindre la Maison Mère à Kermaria.
Pèlerinage à Notre-Dame de Délivrance
Puis, en communion avec Mère Marie de Saint-Charles et ses Sœurs, nous nous sommes rendues au village de Trégouët en Saint-Allouestre, là où un oratoire abrite une statue de Notre-Dame de Délivrance.
Le Père Jean Pédrono, natif de Saint-Allouestre, interrogé sur cet oratoire, a donné par mail l’information suivante :
«A l’origine -mais je ne connais pas la date – c’était une chapelle où il y avait la messe plusieurs fois dans l’année et pas seulement au 15 août. Pourquoi Notre-Dame de Délivrance ? Ce qu’on m’a dit, c’était pour confier les futures mamans afin que la naissance se passe bien. Par la suite, on a prié Notre-Dame de Délivrance pour les bêtes (cochons, vaches) qui allaient vêler ou mettre bas pour que tout se passe bien… Au siècle dernier, les futurs mariés priaient aussi cette Notre-Dame, la Vierge Marie, pour avoir du beau temps, pour leur mariage !»
Nous avons retenu, par ailleurs, que les religieuses, étant trop à l’étroit dans leur communauté à Bignan, espéraient trouver auprès de Marie une solution à leurs problèmes. A leur retour, elles avaient déjà été exaucées !
Il est temps de se quitter
A la fin de cette rencontre et avant de rejoindre l’Eglise de Bignan pour la messe paroissiale, nous décidons d’une prochaine réunion avant Noël.
Associées Bernadette Hays, Bignan
et Elisabeth Ropert Saint-Jean-Brévelay,
France
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