Voici comment S. Chrescence Beyala, f.j., a pu donner corps à l’une des grandes orientations de notre Chapitre Général : « Porter ensemble le souci de l’appel ».Chrescence explique la Congrégation

« Avance au large et jette le filet » dit Jésus à Simon Pierre. En plus de l’éducation que nous donnons aux jeunes en retard scolaire, la pastorale vocationnelle est l’une des missions des Filles de Jésus à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Ce travail est très passionnant, riche en rencontres et demande beaucoup de confiance en Dieu, en soi et en l’autre.

Le temps des vacances m’a permis d’aller à l’intérieur du pays pour visiter les familles des aspirantes, c’est-à-dire, les jeunes désireuses de suivre le Christ dans la vie religieuse, chez les Filles de Jésus : connaître leurs familles afin de tisser plus de liens, sentir ce qu’elles pensent de la vie religieuse aujourd’hui, toucher du doigt la réalité de leur vie.

Aller vers, pas toujours facile…

Accompagnée de l’une des jeunes, nous prenons la route vers le Kasaï Occidental plus précisément Mweka à l’Est de la R.D.Congo, à 897 km de Kinshasa la capitale du pays. Il faut oser sortir de nos maisons bien sécurisées , pour se laisser toucher, questionner et bousculer par le Christ lui-même à travers les personnes rencontrées. En Afrique beaucoup de nos routes sont impraticables. Mais ce n’est pas pour autant que nous allons rester distants du peuple de Dieu. Il faut utiliser les mêmes moyens de transport que les gens, faire comme eux: voyager en moto, en camion, sur l’eau avec des baleinières ou des pirogues ou simplement « faire les pieds » comme on dit ici chez nous, pour dire aller à pieds. Nos premiers missionnaires l’ont fait, pourquoi pas nous aujourd’hui?Chrescence en moto

Accueil chaleureux

Dans la famille d'une aspiranteQuand nous arrivons dans un village, qu’est ce que les gens sont contents ! Curieux de connaitre qui nous sommes ! Pour mieux les approcher, j’ai vite compris qu’il fallait s’adapter à leur manière de faire. Et à l’instant, je me suis rappelée cette parole : « Pour être un bon missionnaire, il faut une bonne Foi et un bon Foie ». Etre confiante en Celui qui m’a appelée et envoyée, Jésus Christ, manger comme ces gens qui m’accueillent.

La population et surtout les jeunes ont soif de nous connaître et posent beaucoup de questions sur notre charisme. Ma visite a rassuré les familles de nos jeunes en formation. C’était la première fois qu’elles rencontraient une Fille de Jésus.

« Oser appeler », est une orientation qui me tient à cœur, une grande richesse qui m’affermit davantage dans mon engagement à la suite du Christ, ce Christ qui allait à la rencontre des gens. Ce fut un bonheur, le bonheur de la rencontre.

1 Commentaire

  1. Bravo Chrescence, l’article est très bien, on a le goût d’aller jusqu’au bout… mais surtout bravo pour la mission que tu accomplis. Au Canada, nous avons le même thème cette année, porter le souci de l’appel…. donc soyons solidaires au moins dans la prière vu la distance.

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