Expérience de Mission à TAGANGA, SAINTE MARTHE (COLOMBIE)

«Nous voulons nous enraciner au milieu d’un peuple, nous essayons de nous rendre présentes dans les milieux les plus modestes, avec une tendresse particulière pour les plus pauvres.» (RV 10)Colombie

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons accueilli l’invitation du père Roberto (Congrégation religieuse des Pères Basiliens) à l’appuyer pendant la mission de la Semaine Sainte dans la communauté de Taganga, Sainte Marthe, (Colombie.)

Nous nous sommes risquées vers l’inconnu, puisque nous n’avions que notre grand désir d’aller en mission et de servir, d’accueillir simplement la nouveauté d’un Dieu qui sort à notre rencontre.

Le père Roberto avait habilité avant notre arrivée une pièce et des toilettes à l’intérieur du presbytère en pleine construction, pour que les sœurs jouissent d’un peu de confort.

A notre arrivée, nous avons senti que la communauté paroissiale nous attendait; tous étaient désireux d’expérimenter notre charisme comme celui de religieuses qui venaient partager la foi avec eux.

Unité pastorale St François d'Assise

Unité pastorale St François d’Assise

Nous n’avons pas tardé à découvrir l’ouverture, la simplicité et la générosité des participants, les valeurs enracinées en ceux qui accompagnèrent de près cette expérience.

Le premier jour nous nous sommes rendu compte qu’il n’y avait pas d’eau dans la maison. L’eauTaganga 2 arrive dans des camions-réservoirs tous les trois jours; ce liquide est précieux parce qu’il faut l’acheter; le manque d’eau contraste curieusement avec la mer immense qui entoure cette région de toute sa splendeur.

Cette expérience de mission, nous l’avons partagée avec deux séminaristes basiliens, Edilson et Luís, qui ont fait Taganga3partie de l’équipe missionnaire.

Avec un grand enthousiasme, nous nous sommes réunis pour préparer les rencontres destinées aux enfants et aux jeunes de la communauté, avec ceux que nous rencontrions pour vivre la Pâque des enfants et celle des jeunes.

Dès le début nous avons réussi à leur donner envie de venir, grâce aux divers talents que nous avions, nous, les animateurs, pour la gloire de Dieu. Ce fut un travail intéressant pour leur annoncer dans leur vie quotidienne le message de Jésus Sauveur. Aussi bienTaganga 4 les enfants que les jeunes ont été très persévérants pour participer aux rencontres. Ils se sont sentis motivés et désireux de découvrir le message ou de relire leurs expériences en des espaces de réflexion et par un travail ludique qui comportait des propositions très créatives, afin de les aider à explorer leurs propres possibilités et les talents collectifs pour agir sur la réalité qui est la leur.

Le travailTaganga 6 que fait le père Roberto à Taganga malgré son âge est digne d’admiration. Il y est présent depuis 3 mois et a réussi à convoquer les personnes et à raviver la ferveur pour la personne de Jésus, suscitant un grand désir de coopérer à la mission. Réellement son ardeur missionnaire nous a frappées: il parcourt les rues poussiéreuses de ce petit village et, quand il passe, les gens le reconnaissent et le saluent avec affection car ils le sentent proche. Ils perçoivent que, dans tout ce qu’il fait, il cherche de manière infatigable le bien commun qui peut les unir comme communauté croyante. Ceux qui s’engagent trouvent leur espace, une participation active et dynamique.

Taganga 5

Nous avons eu aussi le bonheur de déguster une variété de plats typiques car diverses familles nous invitaient, nous attendaient toujours avec joie et nous servaient avec la sympathie qui caractérise les gens simples. C’était une façon de nous approcher d’eux et de les connaître de près; leurs manifestations d’affection et de confiance nous faisaient sentir qu’il y avait un espace pour nous dans leur famille.

C’est avec un sentiment de reconnaissance à Dieu pour tout ce que nous avons vécu et partagé avec nos frères et sœurs en ce lieu que nous avons pris le chemin du retour pour continuer à découvrir dans la joie et enraciner au cœur de nos existences Jésus qui continue à s’y manifester de diverses manières.

Nous croyons que la richesse de la vie religieuse est le partage de nos charismes de congrégations et consiste à être signe du Royaume à partir d’un travail en intercongrégation.

«Nous voulons nous enraciner au milieu d’un peuple, nous essayons de nous rendre présentes dans les milieux les plus modestes, avec une tendresse particulière pour les plus pauvres.» RV 10

 

Avec affection, vos sœurs Yury Casallas et Gelsomina Rodas.

  • NdT: En espagnol on précise qu’il s’agit de la Résurrection parce qu’on parle à Noël des «Pâques de Noël» (Pascuas de Navidad).

2 Commentaires

  1. Notre Pape François reconnaîtrait là une manière de sortir de chez soi pour aller aux périphéries. Joie savoir que des Filles de Jésus se risquent là ! Merci aux plus jeunes d’aller là où leurs ainées ne peuvent plus aller mais avec lesquelles elles sont aussi en mission par la communion des saints.

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  2. Le travail « intercongrégation » est une force pour l’Église et notre monde. « Simplicité, proximité et tendresse pour les plus pauvres…voilà des signes de qui nous sommes, Filles de JÉsus ». Bravo à vous qui répondez à de nouveaux appels.

    Réponse

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