Sœur Marie LE VU (Florentine Marie ) 1911-2014 décédée à la Sainte Famille de Kermaria le 1er janvier 2014 à l’âge de 102 ans dont 85 années de vie religieuse.
Marie le Vu est née le 28 février 1911, à Ploeren, commune rurale à l’ouest de Vannes. Trois enfants l’avaient précédée au foyer de Mathurin Le Vu et de Marie-Anne Pérès et quatre la suivront, dont Bernadette, la plus jeune de la fratrie Le VU, sœur de la Charité de Saint Louis. D’abord installée à Plougoumelen pendant deux ans, la famille s’établira à Ploeren. Son père sera bien secondé par son épouse, véritable « femme forte », dans le travail de la ferme et l’éducation de leurs enfants.
Marie fera ses classes primaires à l’école privée de filles au bourg de Ploeren, c’est là qu’elle fera la connaissance des Filles de Jésus et que naîtra en elle le désir de se faire religieuse.
En 1925, Marie entre donc au juvénat de Kermaria où pendant deux ans, elle va parfaire ses études et approfondir son désir de consacrer sa vie à Dieu et aux autres.
C’est en 1927, que Marie entre à Kermaria pour se former à la vie religieuse. Elle prononcera ses vœux le 2 février 1929 et prendra le nom de Sœur Florentine Marie. Sa première obédience la conduira à la communauté de Berric pour seconder la supérieure dans sa classe. Ce fut de courte durée, car au mois d’août de la même année, elle est désignée pour la communauté de Riantec, sise à Laubrière où existe une école primaire tenue par les Filles de Jésus. Mais, son champ d’apostolat se situe ailleurs. Et, avec sa compagne, chaque matin, provisions dans le sac,elle prendra la route vers le bourg,à un quart d’heure de marche, pour la petite école maternelle, toute proche de l’église paroissiale. Marie assurera la garderie, fera cuire le potage afin de tremper la soupe à tout ce petit monde qui sortait de son sac pains et provisions préparés par les parents. Il fallait aider les uns et les autres et manger aussi.
En 1939, la guerre éclate et les bombardements obligent la population à se réfugier vers l’arrière pays. Et, c’est ainsi que parents et enfants trouvent refuge au camp scolaire de Neulliac. C’est là que Marie va continuer sa mission de 1943 à 1945. Puis, c’est le retour à Riantec où elle œuvre jusqu’en 1950, année où elle rejoint Kermaria pour des occupations multiples : service du réfectoire, distribution de fournitures aux sœurs, rangement des marchandises…
De 1958 à 1959, Marie reprend du service auprès des petits de la garderie à Etel, avant de repartir pour son plus long stage : l’orphelinat Saint-Michel de Priziac : 26 ans ! Avec deux autres sœurs, elle y assurera le service de la lingerie. Les occupations sont multiples : réceptionner le linge propre, le repasser, le plier, le ranger dans les casiers, raccommoder les chaussettes ; le vendredi, préparer les trousseaux et le moment venu, essayer les costumes pour la communion solennelle. Cette période l’a beaucoup marquée et elle en parlait facilement.
En 1985, elle part pour la communauté du 9 rue Alphonse Guérin à Vannes « pour y prendre ma retraite » disait-elle. Mais Marie savait prendre sa part dans les tâches communautaires.
En 1999, elle arrive à Kermaria où elle est accueillie à la communauté Pierre Noury. Toujours vaillante, elle se prêtera aux multiples petits services de la communauté. Sa joie est grande de participer à la prière communautaire et d’être libre pour de longs temps de prière personnelle et de lectures dont elle a toujours gardé le goût. En 2001, Marie rentre à la Maison Sainte Famille où elle a résidé jusqu’à l’aube de ce premier janvier 2014.
Aujourd’hui, nous sommes rassemblés afin de rendre grâce au Seigneur pour ta longue vie toute donnée à Dieu et aux autres dans la grande simplicité. « A DIEU » Marie.
Que Mère Florentine repose dans la paix de Dieu, après tous ses services rendus. Je ne l’ai certes pas connue, mais j’ai entendu parlé d’elle par mon père et mon cousin (nés en 33), ils étaient de riantec et ont été réfugiés alors enfants à Neuliac.Née en 1960, j’ai moi-même fait toute ma petite scolarité à l’école maternelle du bourg de riantec, derrière l’église et à laubrière où les filles de Jésus nous encadraient.
Depuis des années, je recherche Soeur SIMONE, ma gentille maitresse de maternelle, elle était toute jeune,si petite & si mignonne et avait une voix si douce, j’avais 4 ans à l’époque donc 1964 environ….je garde un souvenir tellement agréable de cette religieuse….Pouvez-vous transmettre le message autour de vous et me donner de ses nouvelles et lui faire savoir que je ne l’ai jamais oubliée ; j’ai aujourd’hui 53 ans.
Merci pour ce bon mot. Nous vous donnerons signe si nous trouvons réponse à votre requête.
Merci pour votre sympathique témoignage concernant Sœur Simone.
Pour répondre à votre recherche, je me suis renseignée auprès de l’archiviste de notre province, et il semble que Sœur Simone soit décédée en décembre 2010.
Si vous souhaitez davantage de renseignements, vous pouvez contacter cette archiviste à l’adresse suivante :
Communauté provinciale Filles de Jésus
Service des Archives
17 Boulevard Magenta
B.P.60925
35009 RENNES Cedex
ou par téléphone au 02 99 30 85 77
Bien fraternellement.