Un élan de solidarité

 

La pandémie Covid-19 a vu émerger tout un élan de solidarité. Sœur Monica de Peterborough, Angleterre, et les Sœurs du Cameroun racontent comment elles ont pris l’initiative face aux besoins.

 

Avoir la gorge serrée

 

Monica écrit: – Hier, j’ai reçu un message – c’était un appel urgent pour du tissu, des draps et des taies d’oreiller afin de faire des blouses pour le personnel de première ligne à l’hôpital. J’avais eu des doutes sur le message du gouvernement selon lequel il y avait une pénurie d’équipements de protection individuelle, mais cette demande a confirmé qu’il était vrai.

 

J’ai tout de suite lancé un appel pour obtenir de tels articles dans l’immeuble où j’habite, puis j’ai commencé à regarder ce que j’avais moi-même, dans mes placards. On m’avait donné beaucoup de tissu pour un autre projet moins urgent et j’ai fini par remplir trois sacs avec du matériel et des dons d’une résidente. Ensuite, j’ai tout amené au point de collecte dans une des églises catholiques de Peterborough, d’où le tissu serait envoyé à une équipe de couturières.

 

En récompense de la rapidité avec laquelle j’avais répondu à l’appel, le curé m’a demandé si je voulais rester pour prier devant le Saint Sacrement pendant un certain temps. J’ai profité de l’occasion pour prier pour tous ceux qui travaillaient à l’hôpital, les familles qui avaient perdu des proches et ces dames qui allaient faire quelque chose des dons.

 

Au retour à mon appartement, j’ai nettoyé mon armoire. J’avais eu ce nettoyage sur ma « liste de choses à faire » depuis un moment et pendant que je le faisais, j’ai réfléchi à une citation de Saint-Basile –

 

La nourriture que vous avez stockée appartient à ceux qui ont faim.

Le vêtement non porté de votre garde-robe appartient

à ceux qui sont nus.

L’or que vous avez caché appartient aux pauvres.

 

Sr Monica Wyard fj, Peterborough, England

 

 

Au Cameroun, les Soeurs s’y mettent

 

Devant la pénurie de masques et l’obligation du port depuis le 14 avril pour tout déplacement, la communauté de Mvolyé s’est mise à la couture pour confectionner les masques nécessaires à nos Sœurs et nos employés. C’est ainsi que dans la ville beaucoup de couturières s’affairent pour que toute la population soit approvisionnée.

 

 

 

 

… pendant que les étudiants profitent du temps libre

 

Les universités et les grandes écoles étant fermées à cause de la COVID 19, le Foyer Notre-Dame d’Afrique de Soa s’est pratiquement vidé, les étudiants étant rentrés chez eux. Dans l’impossibilité de retourner dans leur pays, une douzaine de Tchadiens sont restés sur place.

 

Les cours en ligne ne sont pas encore disponibles pour eux. Alors, S. Ruthina, directrice du Foyer et anglophone d’origine, leur a proposé de leur donner des cours d’anglais ce qu’ils ont accepté avec beaucoup de reconnaissance. Les cours se donnent tous les jours de la semaine de 9h à 10h30.

 

Les Soeurs des communautés de Myvolé et de Soa, Cameroun

 

 

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