Sœur Thérèse est décédée à Kermaria le 26 février 2016 à l’âge de 88 ans dont 69 années de vie religieuse.
Thérèse LE BRAZIDECle 29 février 2016
Thérèse LE BRAZIDEC, en religion, Sœur Marie Alberta de Jésus, est née à MOREAC le 16 janvier 1928, dans une famille qui comptait trois enfants : 2 filles et 1 garçon.
Elle est décédée à Kermaria, à la Communauté Pierre Noury, le vendredi 26 février 2016. Depuis très longtemps, Thérèse se disait fatiguée. Elle perdait la vue et en était très affectée. Ses jambes ne voulaient plus avancer et elle ne se déplaçait plus sans son déambulateur ; mais, elle s’efforçait courageusement d’arpenter les couloirs et même, quand le temps le permettait, les allées du jardin.
Entrée à Kermaria en février 1944, elle fait profession religieuse le 2 février 1946. Douée pour le chant et la musique, Thérèse se formera pour le piano et pour les orgues. Pendant 20 ans, elle donnera des cours de musiques aux élèves de plusieurs collèges et en particulier à ceux du collège Jean-Pierre Calloc’h de LOCMINE. Elle formera aussi un certain nombre de musiciens-organistes.
De santé déjà fragile, elle a dû s’arrêter 3 ans et venir à la Sainte Famille pour se faire soigner et reprendre des forces.
Pendant 8 ans, elle devient organiste à la Maison-Mère à Kermaria, service qu’elle assurera avec beaucoup de compétence et de professionnalisme. Sa fidélité à la tâche, aussi bien les dimanches et fêtes que les autres jours, était admirable. Les rhumatismes auront raison de son habileté à jouer de l’orgue. Une sœur écrit : « Son accompagnement aux orgues a beaucoup aidé la prière de Kermaria. Le souffle de l’Esprit qu’elle a tant invoqué la soutenait dans ce qu’elle vivait ».
A partir de 1976, nous la retrouvons à l’accueil dans les cliniques, à l’hôpital de QUIMPERLE, à l’Abbaye de SOLIGNAC, à l’Evêché de VANNES, au service de la Basilique SAINTE ANNE D’AURAY.
En 2009, elle rentre à Kermaria, à la Communauté Saint Yves et, en 2013, à la Communauté Pierre Noury… Les nombreuses visites de sa famille et les coups de téléphone disent clairement, s’il en était besoin, les liens très forts qui l’unissaient à tous les siens.
Thérèse était d’une grande discrétion, silencieuse, soucieuse des autres souvent plus handicapées qu’elle. C’était une compagne agréable à vivre, elle-même aimait la vie et malgré sa fatigue, Thérèse savait accueillir avec le sourire… Dans la prière, elle s’était préparée au grand départ, elle en parlait souvent et elle est partie comme elle a vécu, sans faire de bruit et sans déranger personne.
Thérèse, maintenant que le Seigneur te garde près de Lui, continue à chanter ses louanges, avec ou sans instrument, mais avec une voix retrouvée.
Au revoir, Thérèse, ne nous oublie pas près du Seigneur.
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