Sœur Mie Marguerite LE CORRE (Mie Herveline) 1920-2015

LE CORRE Mie MargueriteSœur Marie Marguerite est décédée le 20 septembre 2015 à la maison Sainte Famille de Kermaria à l’âge de 95 ans dont 77 années de vie religieuse.

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Le 22 septembre 2015 – Kermaria – Plumelin

Marie Marguerite est née à PLOVAN, le 1er mars 1920. Sa famille comptera 9 enfants, ses parents étaient agriculteurs, fiers de leur production de pommes « TEINT FRAIS ».

Enfant, elle a une santé fragile, menacée de cécité. Il ne fallait pas de larmes, éviter de la contrarier « pas étonnant, dit-elle, que je sois un tant soit peu capricieuse ». Elle a retrouvé ou conservé la vue grâce à Notre Dame de la Clarté, que ses parents invoquaient. Chaque année, ils faisaient le pèlerinage à COMBRIT où est vénérée cette Vierge. Marie Marguerite, dès qu’elle fut assez grande pour prendre le car, est allée elle-même, seule, remercier la Vierge. Tout au long de sa vie, elle conservera la dévotion à Notre Dame de la Clarté.

Sa scolarité se déroule à Pouldreuzic, terre féconde en Filles de Jésus.
A 18 ans, elle fait profession religieuse à Kermaria, sous le nom de Sœur Marie Herveline.

Elle obtient son brevet d’enseignement à Paris (pour la partie sportive, elle reçoit les félicitations du jury).

Enseignante, elle accomplit sa tâche avec beaucoup de cœur et de compétence. Très exigeante, elle obtient de bons résultats avec les élèves y compris ceux qui ont des difficultés. Elle prend soin en particulier de ceux qui sont moins doués, ne ménage pas ses efforts, sachant encourager les moindres réussites. Les parents appréciaient !

Sa formation musicale lui a permis d’être organiste et de former des élèves. Les paroisses ont bénéficié de son talent. L’éducation religieuse, soigneusement dosée, concrète, en prise avec la vie… donne du goût à la Foi. L’ACE, l’ACO trouvent Marie Marguerite militante.

En retraite, d’abord à LANDELEAU, en 1987, puis à PLONEOUR LANVERN, en 2001, son activité ne faiblit pas. Durant de longues années, elle s’emploie avec toujours autant d’ardeur à la catéchèse des enfants, à l’animation liturgique. Douée manuellement, elle confectionne des poupées, des tableaux, et autres objets.

Malgré son fort tempérament, cause de difficultés parfois, mais aussi riche de convictions, elle savait jouer sa partition, pour accorder au mieux les violons lors des réunions communautaires ; elle participait aux tâches selon ses possibilités. Son cœur généreux l’amenait à porter une grande attention à celle qui était dans la peine. D’un esprit curieux, ouvert aux différentes réalités, chaque jour, elle faisait la lecture du journal, s’aidant d’une loupe.

Marie Marguerite est restée bien vivante, prenant soin des plantes, qui la récompensaient par de belles floraisons… jusqu’au jour où un AVC lui a paralysé le côté droit. Suite à cet accroc de santé, elle a rejoint alors en juillet 2014, la Maison Sainte Famille où elle a reçu des soins adaptés à son état.

Marie Marguerite, avec vous, nous rendons grâce pour ce que vous avez été parmi nous durant votre longue vie.

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