Sœur Anne LE CORRE est décédée en ce jour du 28 avril 2017, à la Sainte Famille, à l’âge de 88 ans, dont 68 années de vie religieuse.
MOT D’ACCUEIL Marie Anne LE CORRE le 2 mai 2017
Marie Anne LE CORRE est née le 8 mars 1929 à Spézet(Finistère), dans une famille d’agriculteurs de 8 enfants, dont 3 religieuses, 2 à Kermaria et une Solesmes. Marie Anne entre à Kermaria en 1947, elle fait profession religieuse en août 1949.
Formée à l’enseignement, elle rejoint Meslan, puis La Chapelle Neuve et Ploerdut. En 1970, les responsables lui demandent un service d’aide au secrétariat de la région. Mais son bonheur sera de retrouver le terrain, à Guégon, dans la Communauté qui démarre à Coët Méan, en plein village. Elle termine son enseignement comme directrice de l’école de la Pointe.
Après un temps de service à Bignan, comme régionale, elle revient à Guégon en pastorale, pour la catéchèse familiale. Elle s’y engage à fond, s’appuyant sur son expérience d’enseignante.
Je vous lis le témoignage de l’une de ses collègues en catéchèse :
« J’aimais sa simplicité, sa délicatesse. Généreuse, on la sentait habitée d’une vie toute donnée dans la joie qu’elle aimait partager avec les autres : notamment les enfants, les parents et dans l’annonce de l’évangile.
Une maman, rencontrée les jours derniers, disait : « je l’aimais, les enfants, aussi ». Ses réunions de catéchèse familiale étaient très suivies et se prolongeaient toujours avec des parents heureux de trouver là, une oreille attentive dans la confiance et le réconfort.
Je l’ai vu se dépenser avec une petite équipe pour remettre en état d’accueil, les presbytères de Guilliers, Ménéac, en attente d’un nouveau pasteur. Je suis heureuse d’avoir connu Marie-Anne. Mes pensées vont souvent vers elle. »
Marie-Anne, c’était aussi le souci de transmettre. Elle travaillait les célébrations avec les jeunes, les mamans. Tous collaboraient pour préparer des supports en dessin, pour que les enfants comprennent mieux.
Après Guégon, le secteur de Ménéac bénéficie aussi de ses compétences. Elle sera là avec 3 autres sœurs pour ouvrir la Communauté de Ménéac en 1998. Pleinement à l’aise et heureuse dans ce milieu rural, elle porte attention à l’enfant en difficulté, à la personne âgée, aux relations de voisinage.
Elle soutient au cours de toutes ces années, ceux de sa famille qui ont eu besoin d’une présence dans les moments difficiles.
Durant toute sa vie, le goût de la fête et des rencontres l’a habitée.
Lors de sa maladie qui l’a conduite en 2007 à Kermaria, elle vit sereinement ces années difficiles, garde son sourire malgré ses difficultés à communiquer. Les soignants ont été frappés par son peu d’exigence et son accueil lors des soins.
Marie-Anne, Merci pour ta vie toute donnée dans la joie, avec un brin d’humour.
Nous rendons grâce à Dieu.
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