Sœur Madeleine LACOMBE, f.j. (Marie Blanche Thérèse) 1928-2021

 

Madeleine est née à Trois-Rivières le 11 novembre 1928 du couple Aimé Lacombe et Blanche Mercier. Elle est baptisée le jour de sa naissance à l’église Ste-Cécile, sa paroisse natale. Elle est la deuxième d’une famille qui comptera huit enfants. Ses grands-parents sont des figures marquantes pour transmettre la vie de foi à leur descendance, et pour véhiculer à leurs enfants et petits enfants des valeurs humaines et spirituelles. Choyée par son entourage, Madeleine vit une enfance heureuse. Elle fait sa scolarité primaire et secondaire à l’école St-François d’Assise et à l’école Ste-Cécile, toutes deux dirigées par les Filles de Jésus. Après sa onzième année, Madeleine demeure trois ans dans sa famille pour y apporter son aide particulièrement à la couture.

Les attentions délicates reçues de ses parents et de ses éducatrices sont pour Madeleine une aide précieuse pour orienter son avenir. Elle sent un appel vers la vie religieuse. Elle choisit de poursuivre sa route à la suite du Seigneur pour donner de l’amour là où elle sera. Elle entre donc au Noviciat des Filles de Jésus le 31 août 1948 et fait sa profession religieuse le 4 août 1950.

Après sa profession, Sœur Madeleine est envoyée au Pensionnat Notre-Dame-du-Cap. Elle y enseigne d’abord au niveau primaire et ensuite au niveau secondaire, successivement dans les écoles de Ste-Flore, St-Cœur de Marie et St-Séverin de Proulxville. En 1963, Sœur Madeleine assume la Direction des écoles du Couvent et du Collège à St-Séverin de Proulxville. De 1966 à 1976, elle est accueillie à St-Boniface comme Directrice de l’École où elle assure en même temps l’animation de sa communauté.

Sœur Madeleine travaille ensuite durant trois ans comme Conseillère provinciale. En 1981, elle devient directrice adjointe à Val-Marie. En 1986, une année d’études à l’Université d’Ottawa lui est offerte. Elle assume ensuite la Direction générale à Val-Marie durant dix ans, toujours dans un don généreux d’elle-même. Sœur Madeleine a joué un rôle vital dans l’éducation des jeunes. Par son amour et son dévouement, sa bonté et sa patience, elle a su favoriser la croissance humaine et spirituelle des enfants. Dans le cœur de Soeur Madeleine, toute blessure a su trouver un écho compatissant; pour elle, toute personne rencontrée durant sa carrière d’éducatrice était une personne importante. Elle savait tisser des liens et répondre à la fois aux exigences des parents et aux aspirations des jeunes.

En l’an 2000, Sœur Madeleine devient à Kermaria l’image de la serviabilité et du dévouement. Elle répond aux besoins de sa communauté et de ses consoeurs par les services rendus et par les visites aux Sœurs hospitalisées et aux personnes endeuillées.

Le 24 juillet 2019, elle entre à la Résidence Lokia. Sa santé diminue, Sœur Madeleine fait un séjour à l’hôpital et le 14 juin 2020 elle est accueillie à l’Oasis. Le fait d’être « moins active » pour Madeleine c’est certainement plus difficile, mais elle chemine dans une attente pleine d’espérance. Elle fait un séjour à l’hôpital du 22 au 29 mars. Atteinte du virus covid-19 elle va de nouveau à l’hôpital du 1er au 5 juin. Ce même jour, elle quitte l’hôpital pour l’Institut National de Nicolet. Le 14 juin, elle retrouve ses compagnes à l’Oasis.

À la fin de novembre 2021, sa santé se détériore, Sœur Madeleine est hospitalisée aux soins palliatifs. Des sœurs l’accompagnent durant les dernières heures de son pèlerinage terrestre..

Elle nous laisse le souvenir d’une femme de foi et de compassion de partage et de dévouement. Dans la nuit du 6 décembre, Madeleine nous quitte pour mieux découvrir le Visage aimant et miséricordieux de Celui qui l’a toujours précédée. Elle avait 93 ans d’âge et 71 de profession religieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 Commentaires

  1. Sincères sympathies à toute la communauté des filles de Jésus et à sa famille……allez en paix Soeur Madeleine.

    Réponse
    • C’est une grande perte pour moi parce que j’aimais beaucoup ma cousine qui me le rendait bien en me téléphonait plusieurs fois par année. Lors du décès de mon épouse Lise, elle a pris soin de moi par ses appels et son souci constant de mon bien-être. Cette femme a toujours consacré beaucoup de temps aux autres et elle a fait une grande carrière dans le domaine de l’éducation. Elle avait aussi des idées d’avant-garde dans ce domaine et je suis convaincu qu’elle a aidé de nombreuses personnes par son aide et ses prières. Elle était un modèle de foi et de travail. Qu’elle repose en paix auprès des saints dont elle fait, sans le moindre doute partie.

      Réponse
  2. Claudette et moi voulons transmettre à toute la famille Lacombe (cousines et cousins et leurs conjointes et conjoints si précieux et aimés par mes parents) nos plus sincères condoléances. Nous avons eu avec certains d’entre-vous de beaux moments où se trouvait tante Madeleine. Les conversations téléphoniques avec elle ressemblaient à une prière pour nous bénir et nous protéger. Nous garderons un merveilleux souvenir de ses moments.

    Claudette et Réjean Doré

    Réponse

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