Monique LE GALL (Sœur Mie Pierre de la Croix) 1934-2020

Sœur Monique LE GALL

5 août 1934 – 10 mars 2020

 

 

Monique naît le 05 août 1934 à LOCUNOLE (Finistère), de parents chrétiens, commerçants, dans une famille de 4 enfants. Elle est baptisée quelques jours plus tard, le 12 août.

Un parcours scolaire classique : Ecole primaire à Locunolé, certificat d’études en 1948, puis en pension au Faouët jusqu’en 1951, année où elle obtient le Brevet élémentaire.

Son passage par le scoutisme contribue à conforter ses dispositions naturelles à aller de l’avant, à être généreuse, selon la prière attribuée à Ignace de Loyola, qu’elle a dû chanter plus d’une fois et qui la caractérise bien :

Seigneur Jésus apprenez-nous à être généreux

A vous servir comme vous le méritez

A donner sans compter

A combattre sans souci des blessures

A travailler sans chercher le repos

A nous dépenser sans attendre d’autre récompense que celle de savoir

Que nous faisons votre sainte Volonté

Son désir de devenir religieuse chez les Filles de Jésus de Kermaria se précise.

Monique entre au Postulat le 1er octobre 1953, elle a 19 ans. Elle effectue ensuite ses deux années de noviciat du 11 mai 1954 au 12 mai 1956, date à laquelle elle fait sa profession temporaire. Le noviciat est pour elle un temps d’approfondissement de sa foi et de recherche de l’essentiel de la vie religieuse. Elle laissera facilement tomber les petites pratiques accessoires et inutiles… Elle fera sa profession perpétuelle le 24 août 1961.

Commence alors pour Monique une vie active comme enseignante.

Pendant 7 ans, de 1956 à 1963, elle travaillera dans l’enseignement primaire, en charge d’une classe de CP, puis d’une classe de CM-fin d’études.

En 1963, Monique commence un parcours de deux ans d’études pédagogiques à Paris dans le Centre que dirige le Père Faure, jésuite. C’est pour elle l’enthousiasme de la découverte de « l’enseignement personnalisé ». Elle a trouvé sa voie !

Suite à cette période de formation, Monique est envoyée à Quimper à l’école primaire Sainte Thérèse où elle peut mettre en application l’enseignement de ses maîtres, Maria Montessori, Hélène Lubienska de Lenval et surtout du Père Faure.

De 1970 à 1974, elle est conseillère pédagogique dans le Finistère.

A partir de 1974, elle revient sur Paris où elle rejoint l’AIRAP comme responsable et animatrice, et collaboratrice du Père Faure.

On lui demande de prendre la direction d’écoles catholiques en difficulté à Asnières, puis à Neuilly.

En 1986, elle accepte de prendre la direction de l’école Bossuet à Paris. Mais elle pose ses conditions… Elle a des exigences concernant l’application des règles de fonctionnement de l’enseignement individualisé et communautaire ; elle ne transige pas ! Sa mission : faire que les enfants arrivent à être autonomes. « Chaque enfant est unique, l’apprentissage se fait au rythme de chacun, l’enseignement est personnalisé ». « Apprend-moi à faire seul ! »

Monique a fait partie de plusieurs communautés Filles de Jésus en région parisienne. Attachée à sa Congrégation, mais aussi, indépendante ! Des circonstances particulières l’amènent à vivre seule. Monique : « passionnée et rebelle », comme elle le disait elle-même, fidèle en amitié, généreuse, très curieuse de tout, d’une grande liberté d’esprit, d’une intelligence concrète, rapide.

Monique a toujours eu un besoin d’approfondir sa foi. Elle n’a pas fait d’études théologiques… La fréquentation de la communauté du Val Martel l’a beaucoup aidée, elle aimait la prière liturgique, elle y a trouvé le sens de l’Eglise. Son bonheur a été de découvrir la Bible. Avant de partir à l’hôpital elle disait « J’emporte la Bible, cela me suffit ».

Elle connaissait sa fragilité ; elle savait son cœur fatigué, mais elle continuait malgré tout à se donner, à la paroisse Sainte Thérèse, à l’Association Louis Beaulieu, à sa famille. Sa foi profonde la soutenait.

Samedi dernier 7 mars, elle a reçu le sacrement des malades au cours de la messe dans sa paroisse.

Ses dernières paroles, à ses amis, aux sœurs de sa communauté, « J’ai eu beaucoup de chance », « je suis heureuse », « je n’ai pas peur de la mort »…

Monique, merci. Repose en paix, près de ton Seigneur.

 

 

 

 

 

1 Commentaire

  1. Merci Monique pour tout ce que tu as été:une religieuse “attachée à la congrégation” mais aussi “indépendante” comme tu le dis toi-même, tu étais fidèle en amitié. j’ai beaucoup apprécié les années passées avec toi à Kerustum
    Merci pour tout ce tu as apporté à l’éducation des enfants avec la méthode du Père Faure
    Merci pour tout Je prie pour toi.
    Yvette

    Réponse

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