est décédée le 21 avril 2013 à la Sainte Famille de Kermaria à l’âge de 93 ans dont 75 années de vie religieuse.
Marie-Anne le Bris, sœur Marie Sainte Céline, est née à Plomelin dans le Finistère, le 4 avril 1920. Marie-Anne était très attachée à ce coin de terre. Elle aimait retourner au village de Lestrémeur et vivre au manoir qui lui était si cher. Très proche de sa famille, elle partageait avec eux les joies et les peines de la vie. Elle appréciait leurs délicatesses, les courriers qu’elle recevait et leurs visites quand elle ne pouvait plus se déplacer.Cette année, elle aurait fêté ses 75 ans de vie religieuse.
Le mot « couture » résumerait la vie professionnelle de Marie-Anne. Après quelques mois de formation professionnelle, elle partagera sa passion et ses compétences pour la confection avec les élèves des cours ménagers : à Plumelec, à Plouay, à Clohars Carnoët. Son souvenir est resté vivant à Plogastel Saint-Germain où elle a passé 22 ans de 1941 à 1963. C’est là qu’elle a vécu la guerre, dans des conditions qui ne furent pas toujours évidentes.
Pendant toutes ces années, Marie-Anne a formé des jeunes filles, elle leur a appris à aimer la couture, leur a donné la possibilité de réaliser des vêtements neufs et aussi de réparer, de transformer les garde-robes. Il ne faut pas oublier le repassage qui devait être impeccable, les faux plis étaient à proscrire et le travail devait être repris. Autant de bonnes habitudes qui créent le bien vivre dans une maison. Marie-Anne entretenait de bonnes relations avec ses élèves et leurs familles. Et certaines réalisaient sous sa conduite leurs robes de mariées. Elle a toujours réalisé du beau travail.
De 1965 à 1974, Marie-Anne assurait le service de la couture à Kérustum. La lingerie communautaire était en parfait état et elle était toujours à la disposition de celles qui sollicitaient son aide.
Pendant 8 ans, Marie-Anne a aidé les prêtres retraités à vivre une retraite sereine à Saint-Pol de Léon et elle a assuré un service près du responsable de la paroisse de Locquénolé.
Marie-Anne avec discrétion aimait rendre service. Il faisait bon vivre avec elle en communauté, elle aimait les temps de convivialité et les temps de fête.
La communication était rendue plus difficile ces dernières années. Cependant, son sourire, la main qu’elle serrait, son regard pénétrant, ses moments de présence attentive au cours de la messe, nous ont toujours permis de garder contact avec elle.
Marie-Anne, Le Seigneur t’a guidée tout au long de ta vie. Aujourd’hui, Il t’a ouvert sa maison, là où il n’y a plu ni larmes ni souffrances. Merci pour ta longue vie de Fille de Jésus, n’oublie pas ceux que tu as aimés sur la terre.
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