LE PRINCE Léa (Mie Ste Flamine) 1923- 2013

Le PrinceSoeur Léa Le Prince est décédée au Centre hospitalier de Vannes le 2 mai 2013. Elle avait 89 ans d’âge et 72 années de vie religieuse.

Léa, te voici arrivée au terme de ta route. Après bien des obstacles, tu vas enfin goûter à l’abondance de la table du Seigneur qui t’accueille après quelques mois de maladie.

Léa Le Prince est née le 17 Août 1923 au bord de la mer à Loctudy, lieu qui lui était resté cher au cœur malgré la grande épreuve qui l’accablât, elle et sa sœur, dans la perte de ses parents, durant ses premières années de petite fille.

Heureusement, elle a été accueillie par des cousins qui lui ont ouvert leur maison et leur cœur. D’ailleurs M. Thérèse, ici présente, dit toujours « Léa c’était ma sœur », la présence de M.Th et de son mari ont été un appui et un réconfort inestimable pour Léa.

Rentrée à Kermaria le 11 Septembre 1939. Elle fait profession le 4 Août 1941.

Son métier de cuisinière l’a amenée de Carhaix, à Ste Anne d’Auray, puis Guémemé/Scorff et Châteauneuf du Faou, avant de prendre en 1970 une année de recyclage à mi-temps. En 1971, elle reprend ses activités de cuisinière à Quimperlé, Vannes, St Evarzec. C’était une travailleuse infatigable avec une charge qui quelquefois dépassait ses forces.

Elle fera également quelques années à la cuisine de Penboc’h. Elle y côtoiera de nombreux jésuites dont elle gardera un bon souvenir, elle y croisera aussi des jésuites renommés par leurs écrits et qui venaient facilement à la cuisine pour y grappiller quelques bons desserts et tenir un brin de causette avec la cuisinière et ses aides. C’est en 2005 qu’elle arrêtera son travail, sa santé devenant de plus en plus fragile et les grosses charges n’étaient plus pour elle.

Rentrée à Kermaria pour y prendre une retraite bien méritée ; P.Noury sera la communauté où elle vivra tranquillement la fin de sa vie, jusqu’au moment où l’hospitalisation fut nécessaire pour accompagner une santé qui s’altérait petit à petit.

Léa de tempérament un peu solitaire mais très agréable de relations, se tenait au courant des différentes nouvelles qui lui arrivaient par les journaux paroissiaux, des lieux où elle était passée et avec qui elle avait gardé quelques liens. Si nous voulions savoir ce qu’était devenu tel ou tel prêtre nous nous tournions vers Léa pour avoir la réponse exacte. Les quotidiens étaient aussi des moyens d’ouvrir son cœur et son esprit aux problèmes du monde.

Dans sa chambre où elle se sentait en sécurité, elle égrenait son chapelet, accueillait celles qui la visitaient et celles qui gentiment lui apportaient des fleurs pour égayer son quotidien dont d’ailleurs elle ne se plaignait pas.

Léa, ta vie de labeur, humble et effacée, t’a conduite à reconnaître dans Celui qui t’a appelée, le Dieu de Jésus Christ proche des petits et serviteur de chacun.

Aujourd’hui Il t’accueille et te dit : « Entre dans la joie de ton Maître ».

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