Le Carmel entre chez les Filles de Jésus !
Après les Servantes de Jésus Marie et les Sœurs du Précieux-Sang, c’est au tour des Carmélites, la dernière congrégation contemplative de la région, de vendre leur monastère qu’elles habitaient depuis 82 ans, à Trois-Rivières – Québec.
Autrefois, on comptait une vingtaine de religieuses au monastère. Aujourd’hui, elles ne restaient plus que 13 résidentes. Certaines s’y trouvaient depuis 65 ans. Sœur Huguette Boutin, Prieure du Carmel, explique que le temps était venu de décharger les 13 religieuses de l’entretien et l’administration de l’édifice.
Le monastère n’aura pas à quitter le diocèse de Trois-Rivières toutefois car, depuis le 15 novembre dernier, ces sœurs,
originaires de la région de Trois-Rivières, de la Gaspésie, de l’Estrie, de Québec, de Montréal, de l’Alberta, de France et du Cameroun,
habitent désormais chez les Filles de Jésus, à l’Accueil Notre-Dame, près du Sanctuaire de Cap-de-la-Madeleine.
Afin de permettre aux sœurs Carmélites de continuer à vivre, selon leur vocation propre, leur vie de solitude, de silence et de prière, la communauté des Filles de Jésus résidant sur ce lieu a libéré le 2ème étage de leur maison. Les Carmélites auront ainsi la possibilité de recréer un petit monastère autonome, avec leur propre chapelle et un réfectoire à part.
Les Sœurs Carmélites pourront ainsi,
« se retirer du monde extérieur pour se consacrer à leur quête:
une quête de Dieu, une quête d’amour et une quête de sainteté”.
Pour les Filles de Jésus, c’est une autre histoire de collaboration fraternelle, concrète dans le quotidien, qui se dessine avec les Carmélites. Une nouvelle alliance se construit entre deux projets de vie bien différents : l’un de vie contemplative monastique et l’autre, de vie religieuse apostolique.
Cette nouvelle alliance s’inscrit dans la suite d’une autre histoire de collaboration fraternelle et d’union vécue depuis 1970, avec la communauté contemplative des sœurs de l’Action de Grâces de Mauron, France. Cette communauté a été accueillie à Kermaria en 2002.
Ces alliances sont, pour nous Filles de Jésus, source d’enrichissement mutuel et de fécondité spirituelle.
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