On vous invite à nous rejoindre pour célébrer les 100 ans de Sœur Jeanne Langlo, Fille de Jésus, et à découvrir une vie riche en expérience et aventures.
Le 8 octobre dernier, la communauté Pierre Noury de Kermaria célébrait les 100 ans de Jeanne Langlo. Un moment fort en émotion, très attendu par l’ensemble des sœurs et de ses proches, heureux d’entourer Jeanne pour cette belle occasion.
Cette journée de fête et de grâce a été marquée par une messe que célébrait le Père Antoine, suivie d’un apéritif partagé par toutes les sœurs de Kermaria, une partie de sa famille et l’ensemble du personnel de l’association Perrine Samson.
Cent ans
Rassemblées dans la salle du Sacré-Cœur, les sœurs de la communauté de Jeanne ont partagé un repas festif et animé, préparé avec joie et affection par toute l’équipe de la Maison St Joseph.
Cent ans ! Un siècle tout au long duquel Jeanne, s’est laissé guider avec courage et humilité là où le Seigneur l’attendait… Un parcours bien rempli marqué par des débuts d’une intensité mémorable qui mérite d’être relatés et partagés…
Aux États Unis
Religieuse à l’âge de 18 ans, Jeanne prononce ses vœux perpétuels le 4 août 1947. Infirmière à la clinique Ste Claire de Vannes, elle reçoit son obédience quelques jours plus tard, pour prêter main forte aux Sœurs de l’hôpital St Joseph, à Lewistown dans le Montana aux États-Unis ! Près de trois mois après sa lettre d’obédience, le 1er novembre 1947, Jeanne et Louise, engagée dans la même aventure, arrivent à destination. « Un voyage pas comme les autres, pénible et éprouvant », se souvient Jeanne.
De Paris au Havre, où elles embarquent sur un bateau de la marine américaine, en passant par New-York puis Chicago, les deux jeunes sœurs gagnent enfin Lewistown. C’est là que s’achève leur long voyage rythmé par de nombreuses mésaventures et péripéties.
Treize années passées dans le Montana où Jeanne suivra dans un premier temps des études d’infirmière pour décrocher, dans un second temps, un diplôme de sage-femme doublé d’une spécialité « prématurés ».
École d’infirmière, hôpital de Lewistown
En dépit d’une adaptation difficile et du déchirement familial, dans le contexte d’après-guerre, Jeanne réalise « que cela a été une expérience formidable, source d’enrichissement et d’ouverture » qui a marqué toute sa vie.
De retour en France
Revenue en France dans le Morbihan, Jeanne continuera, pendant de longues années, à exercer sa profession d’infirmière auprès de nombreux malades qui bénéficieront de ses compétences et surtout de son dévouement, son attention et sa bienveillance envers tous.
C’est avec une profonde et sincère humilité que Jeanne a vécu cette journée anniversaire. Préparée certes dans la joie et l’émotion, mais aussi avec une pointe d’appréhension par tant d’attentions à son égard. Car du haut de son bel âge où l’on aime à s’effacer, Jeanne poursuit, tout en discrétion, la route sur laquelle le Seigneur l’a menée.
Merci Seigneur !
Jeanne vous remercie toutes et tous pour cette belle journée, riche de souvenirs…
Emmanuelle, Animatrice communauté Pierre Noury
Maison mère, Kermaria,
Les nièces et neveux de Jeanne Langlo remercient chaleureusement la communauté de Kermaria pour son accueil lors de la fête des 100 ans de notre tante. L’entourage que vous avez su créer autour d’elle, la déco de la salle, les photos, les cadeaux “chat”, le repas, lui ont permis de nous léguer son plus beau cadeau : être là pour nous transmettre son récit de vie sur 100 ans! Quelle humanité dans la difficulté que ce pont qu’elle a construit entre les générations.
Merci à elle et à vous tous.
Bonne fête JEANNE.
Avec toi je rends grâce au Seigneur pour cette belle et longue vie toute donnée au service avec joie et compassion.
Félicitations et meilleurs vœux chère JEANNE,
Que Celui que tu as si bien servi tout au long de ta vie te comble toujours plus de bonheur et d’amour.
Je ne t’oublie pas!
Merci, S. Emmanuelle de partager avec nous cette belle célébration. Félicitations à Jeanne. Depuis son départ de notre région, elle a toujours gardé contacte avec nous. Je lui envoie un mot par Agnes Miquel.