Eloïse MAGNY est décédée le 18 mai 2013, à l’infirmerie de la communauté Notre-Dame du Rosaire de Kermaria, (Trois Rivières) à l’âge de 81ans dont 62 années de profession religieuse.
À St Stanislas, le 31 octobre 1931, naît Éloïse, la quatorzième enfant de Léopold Magny et de Marie-Jeanne Paquin. La famille accueillera dix-neuf enfants. Éloïse est baptisée le jour de sa naissance à l’église de sa paroisse. Elle grandit dans un milieu chrétien où elle vit le partage, l’entraide et le dévouement. Pour ses études primaires, elle fréquente l’école de son village; elle poursuit ses études à l’École Normale des Filles de Jésus à Cap de la Madeleine. Eloïse entre au Noviciat le 1er septembre 1948; et fait profession le quatre août 1950. De 1953 à 1957, elle poursuit ses études à Val-Marie où elle obtient son Brevet supérieur.
Sœur Éloïse est une femme de foi; elle est sérieuse et généreuse. Son intérêt pour l’enseignement l’amène à prendre un cours de psychologie, de cinématographie et de méthodologie; sa carrière d’enseignante la conduit dans les paroisses de Ste-Famille, St-Odilon et Notre-Dame-des-Prairies.
Éloïse se dirige ensuite vers la mission lointaine. San Marcos et Choluteca l’accueillent de 1963 à 1968. En 1969 elle est appelée à fonder au Chili. Elle œuvre à Tucapel et à Chillan de 1969 à 1974. Elle travaille en pastorale paroissiale tout en étant Supérieure régionale. Elle vient en aide aux familles car son cœur est capable d’écoute, de bonne humeur, de disponibilité et de compassion; elle apporte aux gens encouragement et réconfort.
De retour à Trois-Rivières, la communauté St-Jean la reçoit pour une année sabbatique qui lui permet un ressourcement humain et spirituel. L’année suivante, Éloïse fait des études en Théologie et devient assistante de la Provinciale de l’Amérique Latine-Antilles. Durant les quatre années suivantes, Éloïse retourne au Chili pour œuvrer en pastorale familiale et paroissiale. Son cœur demeure à l’écoute des personnes dans le besoin. Elle est toujours disponible et sème largement son dynamisme chez les gens qu’elle rencontre. De 1982 à 1991, elle est nommée Supérieure Provinciale pour les Filles de Jésus de l’Amérique Latine-Antilles.
À la fin de son service comme provinciale, Éloïse entreprend des études en pastorale familiale et en psychologie. Santiago bénéficie à nouveau de ses précieux services durant dix ans comme psychothérapeute.
À son retour du Chili le 31 janvier 2007, Éloïse prend un bon temps de repos au Centre de Soins. En septembre 2008 sa santé se détériore et elle passe à la communauté Notre-Dame du Rosaire. Dans la foi et l’abandon, elle poursuit sa mission comme Fille de Jésus. Malgré les heures sombres, elle conserve son beau sourire. Dans l’intimité de son cœur Dieu travaille Éloïse et la prépare à la grande Rencontre dans l’amour et l’abandon.
En cet après-midi ensoleillé du dix-huit mai 2013, «l’aujourd’hui» de Sœur Éloïse s’ouvre sur la Lumière éternelle.
Elle avait 81 ans d’âge dont 62 de profession religieuse.
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