Départ des Sœurs d’Irlande du Nord

Greenisland Irlande du Nord

A Greenisland le 15 mai 2011, Environ 200 paroissiens et amis de trois secteurs se sont réunis pour faire mémoire des 43 ans de présence et de travail des sœurs et pour dire ” au revoir” aux Filles de Jésus qui vont quitter l’Irlande du Nord.

Cette célébration a marqué, pour les soeurs un moment important et signifiant pour l’histoire de la province d’Angleterre. Ce n’est pas seulement une population, une maison, un lieu de vie qu’elles quittent, mais une Ile où sont nées tant de Filles de Jésus.

1968, marque le début d’une longue période de souffrance, de vies brisées, une méfiance profonde entre les gens.

Ce que la communauté locale a le plus apprécié chez les sœurs, à cette époque, c’est qu’elles étaient là tout simplement et qu’elles ont tenu contre vents et marées. « Cette communauté…a été pour nous une présence vivante de l’humanité sainte de Dieu.

Ainsi que l’a dit Mgr, “elles étaient” une présence accueillante, sage, et éminemment saine au milieu de tant d’angoisse et de bouleversements. Elles sont restées fidèles à leurs engagements envers la population et ces dernières années, elles ont eu la joie de voir une nouvelle génération grandir dans la paix .

Nous remercions le Seigneur pour sa fidélité sans faille dans l’humanité et pour l’œuvre de sa grâce qui tantôt émonde, tantôt moissonne. Oui, nous croyons que rien de ce qui est fait, par amour n’est perdu. Et nous demandons à Dieu de nous rendre ouverts et accueillants pour qu’Il puisse renouveler son Eglise encore aujourd’hui».

« L’heure est venue, d’aller de l’avant, disent les sœurs. Dans cette nouvelle étape de notre pèlerinage, nous gardons comme un trésor, le souvenir des expériences de foi partagées, de l’entraide mutuelle, des amitiés développées à travers les heures difficiles et les heures de joie. L’accueil chaleureux de la communauté locale, restera un souvenir inoubliable. Nous savons que l’amitié et la prière nous unissent au delà des limites du temps et de l’espace. »

(Homélie de Mgr Mc Keown)