CHIASSON Rose-Hélène ( Soeur Marie Ste Eugénie) 1937-2013

CHIASSON Rose Hélène

Rose-Hélène CHIASSON (Sœur Marie Sainte Eugénie), est décédée le 10 juillet 2013 au Centre d’Oncologie de l’Hôpital Dr. G. L. Dumont, à Moncton. Elle était dans la 76ème année de son âge et la 55ème de sa profession religieuse.

Rose-Hélène est née à Margaree, en N.-É., le 7 avril 1937 dans une famille de huit enfants. A l’âge de 18 ans, elle entre au noviciat de Trois-Rivières et devient Fille de Jésus en 1958.

Rose-Hélène passe plus de la moitié de sa vie active dans l’enseignement. Après une année d’expérience à L’Ardoise, puis à Saulnierville, elle enseigne à l’école de Louisdale pendant sept ans. En 1968, elle retourne à la communauté de Saulnierville et enseigne à l’école St-Alphonse pendant trois ans. Elle revient ensuite au Cap-Breton, à l’école de Petit de Grat, puis à celle de Louisdale et enfin à celle d’Arichat. Ce qui la rend heureuse dans ce travail, c’est de voir le bonheur sur le visage des enfants à qui elle donne le meilleur d’elle-même.

De 1991 à 2003, Rose-Hélène se dévoue dans la pastorale paroissiale à Saulnierville. Puis elle accepte de faire partie de l’équipe d’animation de la Maison provinciale, service qu’elle assure aussi longtemps que sa santé le lui permet, c’est-à-dire jusqu’en juin 2007.

Rose-Hélène a eu des ennuis de santé pendant presque toute sa vie. Jeune religieuse, elle souffrait déjà d’arthrite aiguë et autres malaises. A l’été 2006, elle revient de vacances très fatiguée et n’arrive pas reprendre ses forces. A l’automne, elle est hospitalisée et opérée d’urgence pour une péritonite. C’est au court de cette hospitalisation qu’on lui découvre un cancer aux intestins, mais elle doit se remettre en forme avant de subir une autre chirurgie en février 2007. Cette fois, c’est une colostomie suivie de traitements de chimiothérapie tellement pénibles qu’on doit les discontinuer. Une année de soins et de convalescence lui redonne vigueur et raffermit son goût de vivre qu’elle n’a jamais perdu même dans les moments les plus difficiles de sa maladie. En 2010, elle est très heureuse de faire partie du groupe des sœurs bien-portantes à Riverview.

L’année 2012 s’ouvre cependant sous le signe de la croix pour Rose-Hélène. Pendant plusieurs mois elle souffre de malaises et de maux de tête de plus en plus insupportables. Et la voilà atteinte de nouveau par le cancer, cette fois à la langue. Opérée à l’hôpital de Halifax en juin, puis à l’automne 2012, elle passe des mois à se remettre de ces graves chirurgies, mais fait preuve d’un courage admirable, d’un désir de vivre qui l’aide à accepter sa situation avec une grande sérénité, sans jamais se plaindre. Malheureusement le cancer réapparaît une troisième fois avec son cortège de souffrances, d’examens et de biopsies, le tout aboutissant, en avril 2013, à une nouvelle série d’interventions chirurgicales pouvant durer de cinq à quinze heures. Après plusieurs semaines de hauts et de bas, les médecins de Halifax sont obligés de se rendre à l’évidence. Même s’ils ont fait tout ce qui était possible, elle est maintenant entrée dans la phase terminale de sa maladie.

C’est ainsi que le 26 juin, après consultation avec les responsables de la vice-province et en leur présence, le docteur Trites informe Rose-Hélène de son état de santé en vue de prendre une décision avec elle. Plus tôt dans la journée, elle avait laissé entendre qu’elle n’avait pas peur de la mort, qu’elle était prête, mais étant donné son grand désir de vivre, ce n’est pas sans douleur que se fait son acquiescement à entrer aux soins palliatifs de l’hôpital de Moncton. Elle a pourtant hâte de revoir ses sœurs et ses connaissances de Riverview. Le lendemain, elle revenait par ambulance avec Hélène Comeau qui l’avait accompagnée pendant ses onze semaines d’hospitalisation.

Rose-Hélène était une personne joyeuse, accueillante, pleine d’entrain, aimant à chanter et à célébrer, toujours prête à rendre service, jamais à court d’histoires pour rire ou de sujets de conversation. Aussi, pendant ses trois longs stages à l’hôpital de Halifax, elle a touché profondément les médecins et tout le personnel soignant par l’accueil au jour le jour de sa situation, par sa sérénité, son contentement, son désir de vivre, son sourire, sa bonté rayonnante. Elle aimait les sœurs et la Congrégation qu’elle a servies de son mieux. Elle aimait aussi sa famille qui le lui rendait bien. Elle a été fidèle à elle-même jusqu’au bout. Mercredi vers 14h50, elle nous quittait paisiblement et en toute confiance, pour aller à la rencontre de Celui qui l’aimait et l’attendait, les bras ouverts.

Elle était âgée de 76 ans, dont 55 de vie religieuse. Qu’elle entre pleinement dans la joie, la lumière et la paix de Dieu !

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