Mireille et Alain, hospitaliers à la communauté des Filles de Jésus de Vaylats, relatent l’accueil vécu à cette étape sur le chemin de Compostelle.
“Nous avons accueilli, du 10 au 13 Avril dernier, à Vaylats, un des trois groupes de pèlerins, de la Communauté de L’ARCHE fondée par Jean Vannier. celui de la communauté de la Vallée de Hauterives et Chateauneuf de Galaures dans la drôme.
Le pèlerinage de Saint Jacques les a conduits, cette année durant une semaine de marche de CONQUES à CAHORS, sur le GR 651. Le projet, par étapes, doit les conduire à Santiago en 2020.
Des 3 groupes, nous avons hébergé le moins mobile, mais, après la marche sur le chemin avec une météo capricieuse, il revenait le soir à Vaylats, accompagné de leur aumônier, le Père Alain.
Quelques problèmes pratiques et d’appréhension résolus, le premier jour, chacun a vite trouvé sa place, accompagnants et handicapés, dans nos locaux anciens.
Le dîner se déroulait dans la grande salle à manger, avec les autres pèlerins et les sœurs plus nombreuses que d’ordinaire, en ce temps pascal.
Une petite «délégation» de Vaylats est venue le matin du 13 avril, se joindre aux Amis de St Jacques à l’Eglise Saint Barthélémy de Cahors, pour la célébration de l’Eucharistie, qui clôturait ce temps de pèlerinage, avec les trois groupes réunis.
Dans cette ancienne et belle église de Cahors, sans piliers, la présence de sœurs du couvent a été très appréciée et applaudie, et nous avons participé à une très émouvante cérémonie, Eucharistie et sacrement des malades, menée par le Père Alain aumônier de la communauté et la présence du Père Jean-Jacques Kerveillant, représentant notre Evêque, Mgr Norbert Turini.
Plus qu’une fête, ce fut un enchantement, mêlant toutes générations, de conditions physiques ou mentales diverses, dans une ambiance à la fois recueillie, spontanée et détendue.
Chacun était heureux d’exprimer la joie de l’effort accompli durant cette semaine par les très beaux chants du pèlerinage rythmés par les guitares et une chorale très motivée,
Après une imposition des mains solennelle, sur toute l’assemblée, accompagnants ou accompagnés, jeunes et moins jeunes, en une lente et interminable procession, reçurent individuellement l’onction des malades.
Le père Alain, après la bénédiction solennelle finale, entraîna ensuite l’assistance, dans une farandole à travers l’église résumant bien cette joyeuse célébration : Un hymne à la vie !”
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