Sœur Renée DUMAIS, f.j. (Marie Martin)

Renée DUMAIS, fille de Ludger Dumais et Estelle Paradis,

née à St-Joseph de Lepage (Matane) le 1er janvier 1938.

Profession religieuse chez les Filles de Jésus le 12 mai 1959,

décédée à Rimouski le 20 février 2020

 

Renée qui vient de nous quitter sera accueillie à bras ouverts par le Seigneur, elle a pris au sérieux cette parole d’Évangile : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”

Toute sa vie a été consacrée à l’enseignement aux enfants du primaire. Quand elle prend sa retraite de l’enseignement elle continue de travailler auprès des jeunes en difficultés par l’intermédiaire de la Maison de la Famille à Rivière-du-Loup. Sa présence auprès des jeunes se veut une présence remplie d’écoute et d’amour.

Elle dira ceci : “Je veux qu’ils soient conscients qu’ils possèdent des valeurs irremplaçables comme la fierté, la franchise, le respect des autres, le courage… Qu’ils développent une autonomie qui grandit de jour en jour. Je veux qu’ils se rappellent toujours l’amour qu’ils reçoivent de leurs parents, leurs frères et leurs sœurs, leurs professeurs et leurs amis et qu’ainsi ils découvrent l’amour de Dieu le Père.

Leur émerveillement devant la vie, leur transparence et leur joie de vivre m’aident à me dépasser et à aller plus loin. Ils m’apportent donc plus que je puisse leur donner. Près d’eux je me sens heureuse.”

Le charisme de la Congrégation et son appel à vivre  » justice et solidarité  » l’invite chaque jour à être plus attentive aux situations d’injustice dans son milieu immédiat. Cet appel lui donne beaucoup de fierté d’être Fille de Jésus, car elle se sent bien engagée avec toutes à la suite de Jésus Christ.

C’est d’abord dans sa famille avec ses parents, ses frères et sœurs et plus tard ses neveux et nièces que s’est tissée cette expérience humaine et spirituelle. Une grande simplicité dans l’amour donné et reçu. Elle avait ce cœur d’enfant qui lui a permis de reconnaître la grande richesse des plus petits.

Avec toi, Renée,

  • Nous croyons que Jésus Christ est à l’œuvre dans notre histoire.
    C’est dans les réalités les plus concrètes et les gestes les plus quotidiens
    qu’il nous révèle sa présence cachée, mais active.

 

  • Il se donne à contempler sur le visage de nos frères.
    Il est à l’origine de tout effort pour plus de justice, de liberté, de communion.

 

  • Mais pour le découvrir ainsi au cœur du monde, le trouver en toute chose,
    nous avons à nous laisser transformer par son Esprit dans la prière. R.V.29

 

 

 

 

 

 

 

4 Commentaires

  1. Sincères sympathies à toute la famille des Filles de Jésus!
    J’ai côtoyé Renée durant plusieurs années dans le domaine de l’enseignement et par la suite au niveau du bénévolat qu’elle exerçait dans différentes organisations. C’était une personne généreuse, souriante et d’ un grand dévouement pour les causes dans lesquelles elle s’engageait. Merci Renée d’avoir partagé mon quotidien là où l’on s’est croisé à plusieurs reprises. Travailler en ta compagnie était agréable!

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  2. Une dame merveilleuse avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger à quelques reprises sur l’histoire de notre famille Dumais. Bon voyage

    Réponse
  3. Lorsqu’on perd un être cher c’est comme si on nous arrachait une partie de soi, que se soit par la mort ou par une rupture. On doit à chaque fois se refaire une santé intérieure pour se rendre plus fort. Il y a de ces êtres qui partent sans jamais laisser une trace dans nos cœurs par contre d’autres nous laissent des empreintes qui nous déchirent au plus haut point, quand on parle d’un parent, d’un conjoint, d’un membre de la famille ou d’une personne qui nous est chère. La mort et l’absence sont une perte énorme en notre cœur, notre âme se cherche jusqu’à la lie.
    Si je pouvais réinventer ce qui nous manque le plus c’est le VOIR, le PARLER, le TOUCHER de ces personnes qui sont loin de notre vue.
    La mort de l’âme devient la dégradation de la vie.
    A contrecœur nous nous devons faire quelque chose pour nous, vivre sa peine et sa tristesse en gardant le meilleur souvenir de nos disparus.
    Si un jour on t’arrachait à moi, ma vie, je partirai en ayant combattu et vécu
    sans regret de ne pas avoir fait le meilleur pour moi et les miens!
    Pour toi cousine au grand cœur merci d’avoir passé sur mon chemin un jour !

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  4. Sincères sympathies à toute la famille.

    Famille Roger Dumais ( cousin de Renée )

    Réponse

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