Sœur Bernadette THIBOULT (Bernadette Mie Joséphine) 1928-2018

Mot d’accueil de Bernadette THIBOULT

Lundi 19 février 2018

Bernadette THIBOULT, en religion Sœur Marie Joséphine Thérèse, est née à Locmaria Grand-Champ, le 1er juillet 1928, dans une famille de cultivateurs qui a élevé 7 enfants : 3 garçons et 4 filles.

Entrée au postulat de Kermaria en 1945, Bernadette fait son engagement en vie religieuse le 4 août 1947. Dès le mois de septembre suivant, elle prendra en charge la classe enfantine de BUBRY où elle se dévouera pendant 8 ans. Ensuite et pendant 13 années, elle sera envoyée en mission toujours dans le Morbihan, successivement à LE HEZO (où elle assurera une classe unique), puis à MOREAC et à GUELTAS.

En, 1968, elle rejoint les Côtes d’Armor, à SAINT ETIENNE DU GUE DE L’ISLE, où elle travaillera 18 ans. N’ayant pas de Communauté sur place, elles seront 3 sœurs, implantées dans des lieux différents, à former une Communauté à LA CHEZE, se retrouvant tous les dimanches et pour des temps de réflexion et de partage. La Communauté était-elle perçue comme telle par la population ? Oui ! Car tous les dimanches, le boucher de LA CHEZE donnait aux 3 sœurs, 3 parts de viande. C’était significatif !

Sur son lieu de travail, elle sera directrice de l’école, enseignera en CM, sera chargée de la musique, de la chorale et d’animer les célébrations en l’absence de prêtre. La population appréciait ses services et il arrivait aux gens de dire qu’ils préféraient « la messe de la sœur ».

En 1985, elle est envoyée comme enseignante à l’école primaire de LA TRINITE PORHOET. Elle aura donc passée 25 ans dans ces régions du Centre Bretagne. A 65 ans, elle arrive à la Communauté, Rue Jacques Cartier à LOCMINE, où elle vivra 20 ans, assurant encore des services sur la paroisse (présence au presbytère, musique à l’église pour les célébrations).

La fatigue se faisant sentir, les forces diminuant, elle entre à la Communauté Pierre Noury, à Kermaria en 2013, où elle se disait « heureuse ». C’était effectivement une sœur facile à vivre, à soigner, calme, discrète, peu exigeante, reconnaissante pour les services rendus et disant dernièrement aux membres du personnel : « vous êtes des anges ! »

Elle aimait se retrouver dans le silence, et il est vrai qu’ayant l’oreille très fine, tous les bruits la faisaient souffrir. Sa vue faiblissait, mais cela ne l’empêchait pas de s’occuper, surtout en faisant du tricot et du crochet : menus objets qu’elle distribuait pour la joie de tous.

Elle était très très proche de sa famille, dont tous les membres lui rendaient visite très souvent et on sentait qu’elle était heureuse de revoir chacun et chacune. A tous, nous disons notre sympathie et notre prière.

Depuis quelques semaines, elle se sentait de plus en plus fatiguée, le cœur n’avait plus de force et le pacemaker n’était plus d’un grand secours. Elle a été consciente jusqu’au bout, suivant les prières faites près d’elle et manifestant encore ses souhaits 2 heures avant sa mort. Elle est partie très apaisée. Il est vrai qu’elle se disait prête depuis déjà un moment.

Bernadette, tu nous demandais vendredi : « Est-ce que je peux partir ? » Oui, le Seigneur est venu te cueillir samedi matin à 0h30. Tu ne souffres plus et tu as rencontré Celui que tu as servi toute ta vie et ceux des tiens qui t’ont précédée. A Dieu, Bernadette ! Nous rendons grâce pour ce que tu as été parmi nous

1 Commentaire

  1. Je suis très fière et honorée d’être sa nièce.
    Merci à la communauté d’avoir pris grand soin de notre tante et merci de nous avoir si bien accueilli lors de nos visites.
    J’en (et je pense toute la famille) garde un excellent souvenir de tous nos passages chez vous.

    Réponse

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